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| Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. | |
| | Auteur | Message |
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Kazhnuz Licorne arc-en-ciel numérique qui chiffre vos chaussettes
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| Sujet: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Sam 25 Aoû - 23:45 | |
| Bon, le ton est dit. Donc je vous présente ce petit topic ou je vais vous faire part de mes textes plus ou moins poétiques, qu'ils soient en proses ou en vers. Niveau des vers, je fais plus souvent des vers libres, j'ai moins de mal ='3 Je commence par vous mettre en spoiler deux de mes premiers textes Engrenage et Niveaux de Gris, que j'ai un peu retouché dernièrement (sans vraiment trop y toucher, même s'ils sont vieux, je ne chercher pas à entièrement les retaper). - Spoiler:
Un champ de bataille. Vide de toute vie. Mais pas de toute trace de vie. Des corps gisent sur l'herbe grasse. Ils sont déjà froid. L'herbe est tacheté de sang. Une hirondelle vole dans le ciel. Elle est horrifié par ce macabre spectacle.
C'est un mensonge. Elle chante pour le vainqueur qui va ramener la paix. Nous avons marqué une victoire mémorable. Nous avons vu nos courageux soldats se faire assassiner par les sauvages Autres. Oser dire que chaque camp est l'autre est une horrible propagande.
Regardez les, regardez la complainte de celui qui ne veut voir son fratricide, regardez la haine que ces gens vous dans les petites différences qu'ils voient dans un reflet, différence qui deviennent imperfections, imperfections qui deviennent tares.
« Je sais que tu penses qu'ils sont pareil. Tu ne vaux pas mieux qu'eux. Ils ont commis des crimes de guerre. Tu ne veux pas me croire ? Cela me dégoute. Pourtant, tu l'a vu aussi bien que moi. Le champs de bataille. La mort. Les corps abandonné, car les Autres nous empêches de récupéré nos morts. Heureusement que nous nous vengeons courageusement, en les empêchant d'offrir sépulture à leur misérable race. »
- Ils sont nous - Ils n'ont rien de commun avec nous - Ils sont notre visage dans le miroir - Ils sont notre opposé, notre négatif. - Ils sont né comme nous, et ils mourront comme nous. - Ils mourront dans la lâcheté, et nous dans la gloire. - Ils possèdent une vie comme la notre, aussi précieuse. - Ils seront tous condamné à mort pour crime contre l'humanité. - Ils sont humains, comme nous. - Ils ont dénié leur humanité en nous trahissant. - Ils ont la raison, tout comme nous. - Ils n'en ont pas, sinon ils n'aurait pas dénié notre gouvernement. - Ils n'ont que remis en question des points de notre culture. - ... Tu es des leurs. Traître
Tourne, cycle amer de la haine, tourne à jamais...
« La roue tourne et t'emporte, tu ne peux réfléchir, maintenant méfies-toi, celui là te regarde, cet Autre qui t'en veux, cet Autre que tu déteste, il est toi tu es lui, cette horreur terrible, par lui vois l'enfer, la souffrance éternelle, elle est en son âme, image dans ton miroir, miroir de ton psyché, tue et dit de les tuer, fuit cette peur de toi même, fuis ce toi que tu ne peux voir que dans ses yeux.
Et ainsi à jamais, l'engrenage tournera. »
Et l'engrenage tourna. Brisez-le de vos masses. En nôtre nom sauvez les. En leurs nom sauvez vous.
Ils n'ont pas tout perdu. Vous n'avez pas tout perdu. Evitez le malheur. Réparez notre inéluctable échec.
- Spoiler:
Le soleil blanc était caché par les opaques et ternes nuages qui diffusaient une pluie grisâtre sur la sombre Capitale, ou la foule compactes d'âmes obéissantes vêtues du traditionnel noir, non-couleur devenue sacralisé par une mode reine des esprits, avançait sur le béton teinte de corbeau. Marcher, rien d'autre. Marcher avec les chaussures de sport d'un blanc sali, ou avec les chiques chaussures noires lustrées. L'unique but était d'atteindre un morne lieu de travail, avant de manger un repas presque coloré, petit instant de joie dans la journée, pour après reprendre le rythme gris et sombre de la journée. Après, quelques pièces grises passeraient dans les mains, et quelques billets ternis par l'usage rejoindrais les plus chanceux de la population.
Par contre, à la télé, dans la sombre soiré, un rare éclatement de couleur accompagne des nouvelles joyeuses. Quoique. Le chômage n'a pas augmenté, d'après les courbes aux vives couleurs chaudes, mais le gris revient. Noires violences. Teintes obscures de l'insécurité, du manque d'argent de l'état. Les immigré aux visages sombres quoique livides, qui ternissent une économie qui fut jadis fleurissante. Tout se gris ternis encore plus les esprits, quand soudain une couleur unique leurs ait promise : l'or de la réussite, de la monnaie, de la sécurité, une couleur qui les envelopperaient de sa chaleur omniprésente et protectrice. Les discours finit, le monde retombe dans les ternes couleurs.
Je regarde doucement ce cortège de non-couleur s'avancer à mes yeux, et je sens que petit à petit je me ternis. Je perd ma joie, mes peurs augmentes. On ne parle que du gris, on se contente de m'effrayer avec une supposer noirceur du monde. Chaque nouveau jour, un nouvel enfoncement dans cet enfer monochrome. « L'enfer c'est les autres » disait Sartre. Non. L'enfer, c'est ce gris, cette terreur qui vous étreint le cœur, qui vous cause terreurs voire même pleurs. Mais est-ce la vérité ? Je vois du bleu. Le bâtiment devant moi est brun. L'herbe est verte. L'homme même est pleins de couleurs ! Je me révolte. Je veux des couleurs.
Rejoins le rang des couleurs, libère ton rouge cœur du noir ambiant. Le monde est sombre, mais il est habité de gens pouvant faire office de lumière. Les problèmes sont réels, mais exigeons une véritable entraide, et surtout, arrêtons de vouloir que nous ne soit exposé qu'une peur, que les pires horreurs, que le plus exceptionnel. Mais il ne faut pas alors que nous n'ayons que la vision positive du monde. Il nous faut le bien et le mal, le bon et le mauvais. Les couleurs et le noir et blanc.
Je veux le rouge du sang, mais également de la volonté. Je veux le vert de la maladie, mais également de la jeunesse. Je veux le bleu du pouvoir autoritaire mais également du ciel. Je veux le jaune du soleil. Mais je veux aussi le noir des ténèbres, le blanc qui aveugle, le gris morne. Je ne veux juste pas d'un monde en niveau de gris.
Et maintenant, je vous propose un poème plus récent ^^ Tu n'es pas seulTout est là. Tout est juste derrière toi. La folie, les ombres qui rugissent. Elles attendent. Elles t'attendent. Elles sont patientes, elles savent que tu tomberas.
Tu peux fuir, mais pas te cacher. « Qu'est ce qu'ils pensent tous de moi ? » « Cette personne a l'air agressive, non ? » « Ils me font peur. Je ne peux pas me défendre. » Tu te feras avoir un jour ou l'autre. L'homme est comme ça.
Tu n'es pas seul. Les tambours de la folie te suivent partout. Il n'existe nul lieu ou te cacher. L'être humain est faible. Chaque jour il risque de tomber. Il est tout aussi désorganisé et sans rythme que ces vers. Sans rimes, sans harmonies... inventions puériles.
L'homme aime briser les règles. Ce n'est pas pour rien. Ce n'est qu'un instinct de survie... A force de vouloir cacher ta folie... Tu deviens chaque jour un peu plus fou. Tu accumules et renfermes. Tu enfouis, tu refoules.
Il n'y a pas de thérapie pour toi. Tu le sais. Si tu dis quoi que ce soit, tu es fiché. Chaque bizarrerie est traqué dans ce monde. Tout le monde veut être différents... Mais tous de la même manière.
Tu sens qu'ils arrivent. Tu ne peux rien faire. Tu seras bientôt toi aussi sous mon emprise. Tu sais qu'au fond de toi tu as peur des autres. Tu as peur de tout ces gens que l'on nomme humain.
Ils sont derrière toi. Ils sont derrière toi. Ils sont derrière toi. Ils sont derrière toi. | |
| | | Eska-chan La Pochette Surprise
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Dim 26 Aoû - 15:02 | |
| waah... Engrenage est vachement violent, j'ai eu des frissons quand j'ai fini le lire Oo je reste sans voix !
très sympa aussi Niveaux de gris, j'aime bien la révolte à la fin "j'veux des couleurs, alors m'embeter pas èOé" xD j'ai bien aimé !
wah mais il fait trop flipper le dernier poème Oo t'écris des choses qui font peur xD !
J'aime bien ce que tu écris même si ça fait flipper parfois, arrete d'écrire des choses sombres ! *PAN* les vers libres vaincrons ! *PAN* | |
| | | Wild Fruit Cafard à l'Orange
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Dim 26 Aoû - 20:46 | |
| Engrenage est génial. Comme on dit: "plus c'est vieux, plus c'est bon". On sent que la guerre n'est pas finie. Ou plutôt qu'elle s'achève mais qu'une autre est en train de naître. Est-ce une confrontation interne cette fois? En tout cas elle n'en demeure pas moins violente que celle qui l'a engendrée.
Je m'excuse de ne pas avoir commenté plus tôt Kaz' X). J'ai voulu prendre le temps de bien lire tes oeuvres ^^. Elles valent le détour, je ne suis pas déçu. | |
| | | Kazhnuz Licorne arc-en-ciel numérique qui chiffre vos chaussettes
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Mer 29 Aoû - 19:53 | |
| Merci beaucoup à vous deux, c'est gentil d'avoir prit le temps de lire et de commenter ce que je fais ^^ Effectivement, Engrenage est assez violent. Sinon, effectivement, la guerre sera aussi violente que la première. ^^ D'ailleurs, elle part de la même cause : Une remise en question. Donc c'est au moins la seconde guerre dans ce cas là. Sinon, ui, le dernier poème est un peu violent ^^' Mais c'est ce qui fait qu'il est ce qu'il est */SBAF excuse à deux balle* Ui, les vers libres vaincrooont ! Merchi encore à vous deux, ça fait super plaisir ^o^
Hop, deux nouveaux poèmes, qui sont un peu plus joyeux cette fois ^^ Dans le premier, j'ai essayé de jouer avec les sons, de faire quelques assonance, allitération et rimes ^^ L'amour de la sagesse
Au fond de mon être je cours, En moi-même, sans connaissance du parcours. Je suis perdu dans les méandres, D'un inconscient que je ne peux comprendre
Perdu en mon être, raisonne les vers d'une raison qui ne peut être
Pluie de sangs écarlates, Point de cent qu'on écarte, Des honneurs, Déshonneur, Des horreurs, des erreur,
Je ne ris plus, point d'Amour Je ne vis plus, point d'Humour, Gris foncé ou Gris Clair,
Gris télé ou gris Clerc, Simple mais ternes Gris-Gris
Alors que j'erre dans l'aire des mânes Je ne peux que voir un homme, sorte de shaman
C'est dans un simple carrefour éclairé, Que se tiens ce quart de fous émerveillé. Il voit chaque instant de bonheur de la vie Epicurienne mais constante philosophie
Sans Garde-Fou, mais quelque peu effrayé, J'écoute avec prudence cet improbable sage me parler.
Il ne m'offre que le silence d'un grand calme face à mon inconstance. On ne trouve point dans un arbre la sagesse Elle se fabrique et se cultive, toujours future promesse
L'illustre dieu des nordiques, Odin trouva la spirituelle fortune En ces mots dans ses recherches des runes « De mots en mots, les mots te mèneront D'actes en actes, les actes te mèneront. »
Celui ci, j'ai pas tellement à en dire, disons qu'il est un peu sortit tout seul. J'écoutait la musique "In the land of the twilight, under the moon", de l'OST de .hack//SIGN : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (D'ailleurs, vous l'avez en avant première par rapport à mon dA, yay °D (parce que j'ai pas envie d'envoyer plusieurs poèmes d'un coup sur dA XD) Oraison Nocturne
Bienvenue dans le monde de la lune Monde d'étoile et de noir infini, Monde de la nuit obscure. Tout est sombre, tout est mystère, Monde duquel les gens ont peur, Univers de Croques Mitaine Et de monstres sous le lits.
Mais si la nuit est la période de l'obscure, C'est paradoxalement l'ère de la vue, Nous découvrant le voile du ciel, Voile cachant les étoiles et les planètes, Comme si la lumière ne nous permettait qu'une vue du proche Et le noir offrait à notre œil l'infini.
Bienvenue dans le monde de la lune, Monde des rêves et des cauchemars. Monde plongé dans la brume des songes, Ces moments que l'on adore ou que l'on exècre, Nos espoirs les plus fous et nos pires tourments. Le noir nous fait oubliez l'autour un moment, Pour nous plongez dans notre propre psyché.
Pour connaître les autres, il nous faut nous connaître, Autrui est soit et nous sommes les autres. Si nous ne pouvons nous juger, Si seul l'œil de l'autre peut nous percer, A travers la brumes des songes se trouve notre subconscient, Univers intangibles d'angoisse et de désirs.
Bienvenue dans le monde de la lune, Monde des rues vides et sombres, Monde des balades solitaires. Un petit vent frais me fait frisonner, Mais au final, je me sens bien, Un moment parfait pour réfléchir sur l'infini, Un moment parfait pour rêver tranquillement.
Je ne suis finalement pas si déçu d'avoir loupé mon bus Personne ne m'attend, je suis seul à l'appartement Je n'ai pas à me presser, aucune obligation. Pas de fatigue, seul bonheur d'habitude pourtant négative. Je marche à travers tant de lieux connus, Mais que je redécouvre dans le noir...
Bienvenue dans le monde de la lune, Monde des erreurs, des petits malheurs, Monde des non-dits, des oublis et des retards. Rien de cela n'est vraiment grave, vous pouvez les oubliez. Riez des petits démons du quotidien, détruisez leur pouvoirs. S'ils ne vous énervent pas, ils ne sont rien, Vous pouvez les vaincre par un sourire.
Vous n'avez pas besoin d'être un Épicure ou un Stoïciens, Il vous suffit d'un petit rire, et de vous dire « Tant Pis » « Je n'ai pas fait ce que je voulais, ce seras pour plus tard » Le monde n'est pas une horloge parfaite Un emploi du temps, de comptable, ou un et un font tout le temps deux.
Acceptez, l'inconnu, l'imprévu, l'absurde et les petits ratés, Ils font partit du quotidien, et sont les épices d'une vie.
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| | | Rubix'Man Mangeur de Croustibat
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Mer 29 Aoû - 23:04 | |
| Waouw. Y a de la qualité dis-donc. C'est certain, tu maitrises ton vocabulaire, tu choisis soigneusement chaque petit mot, et rien n'est laissé au hasard.
C'est très intéressant de voir que tu fais quelque chose de très "rythmé" qui donne un aspect poétique à chacun de tes écrits, et pourtant, rares sont les moments où tu places des rimes. En fait je t'avouerai, je ne l'ai seulement remarqué que quand tu as marqué dans Tu n'es pas seul : Il est tout aussi désorganisé et sans rythme que ces vers. Sans rimes, sans harmonies... inventions puériles.
Et là je me suis dit "Ah oui mais tiens c'est vrai ça, y a pas trop de rimes j'avais pas remarqué..." et c'est ça qui est intéressant, c'est qu'on ne s'en rend pas compte!
Là où par contre je te conseillerais de faire attention, c'est dans l'orthographe. Dans ce domaine en particulier, il faut y faire attention, même si je dois dire que tu t'exprimes très bien. Malgré tout, il y a souvent des fautes telles que le mélange entre le participe passé et l'infinitif ( "avec une supposer noirceur du monde."), ou des verbes qui devraient être conjugués à la 3ème personne du pluriel et qui se terminent finalement par un "s", les transformant alors en mots. Mais ce n'est qu'un petit détail ^^.
Hâte de voir tes autres écrits en tout cas =). Bonne continuation! | |
| | | Kazhnuz Licorne arc-en-ciel numérique qui chiffre vos chaussettes
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Dim 16 Sep - 16:06 | |
| Hop, voici un petit poème défouloir, que j'ai vraiment fait pour le plaisir d'écrire quelque chose de défoulant. - Citation :
Que le monde brûle.
Dans la nuit aux milles bruits, Dans un monde aux cruautés incessante, Mais bien à l'abri sous mon toit, Je laisse aller mon imagination, A un souhait sauvage, rêvasserie barbare.
Je veux voir le monde brûler, Les villes partir en cendre. Mairies, symboles d'un pouvoir, Églises, tout ce qui est sacré, Je veux que tout cela soit happé par les flammes.
Je ne suis pourtant pas un grand rebelle, Pas un robin des bois des temps modernes, Je connais les injustices mais m'en préoccupe peu, Je vis ma vie sans voir celle des autres, Autres qui me le rendent bien.
Je veux voir la foule devenir braises, Chaque personne devenir flambeau La graisse ne serait plus qu'un inflammatoire Les vies plus qu'un moyen de nourrir le feu Qui chaque jour ravagerait un peu plus ce monde.
Suis-je un fou, suis-je pyromane ? A ne vouloir qu'apocalypse sur la Cité, A ne vouloir chez mon semblable que l'ultime souffrance. Les gens ont toujours voulus m'enchainer, me rétracter en moi, S'ils ont gagné, ils n'auront qu'une victoire à la Pyrusse.
Catharsiques calcinations, L'humanité n'est que tas de carbone... Imaginations salvatrices. Représentations synaptiques de pulsions meurtrière, Qui n'auront court que dans mon psyché.
Un monde de flamme, un monde de braise. Une civilisation qui pensait voir son apogée Désormais plongée dans la déchéances. Verrais-je un jour cela ? Verrais-je le sublime de l'incendie qui emportent vies et foyer ?
Je regarde avec envie mon briquet. D'habitude instrument d'un plaisir au gré d'une vie, Est ce que ma mort lente deviendra pour eux mort rapide ? Sombrerais-je finalement dans cette folie que j'ai toujours voulu contenir ? Laisserais-je sortir les pulsions qui sommeille en moi depuis longtemps ?
Un si bel incendie... Beauté éphémère d'une flamme fatale.
Je ne dois pas sombrer, je ne dois pas sombrer.
Je veux voir le monde bruler, Les villes partir en cendre. Mairies, symboles d'un pouvoir, Églises, tout ce qui est sacré, Je veux que tout cela soit happé par les flammes.
Ne pas sombrer... Ne pas sombrer...
Je veux voir la foule devenir braises, Chaque personnes devenir flambeau La graisse ne serait plus qu'un inflammatoire Chaque âme de ce monde un moyen de nourrir le feu Qui chaque jour ravagerait un peu plus ce monde.
... Ne pas... ... Ne pas...
Catharsiques calcinations. Imaginations salvatrices. Qui n'auront court que dans mon psyché.
Et si ce n'était que mon être Que j'aimerais voir bruler ?
Pas besoin d’appeler l'asile, je vous jure que je ne suis pas taré D: | |
| | | Kazhnuz Licorne arc-en-ciel numérique qui chiffre vos chaussettes
Messages : 261 Date d'inscription : 14/08/2012 Age : 31 Localisation : Paumé-sur-loin
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Mar 30 Oct - 23:26 | |
| Double post o3o - Citation :
Le meilleurs des menteurs
Je suis quelqu'un de bavard Pas un beau parleur, pas un rhétoricien Juste un mec qui a toujours aimer parler. Raconter toute les petites anecdotes, Petites histoires et blagues idiotes.
Mais chaque mot que l'on dit est une centaine d'autres que l'on tait. Parfois les bavards sont ceux qui veulent dire le moins. Cacher qui je suis, mes anciennes faiblesses. Est ce que si les gens me voient autrement, Je serais alors quelqu'un d'autre, le mirage que je cherche être ?
Je suis le bavard qui se tait, Le clown qui cache tout, au masque aux vives couleurs. Le rigolard malhonnête, l'arnaqueur des relations. Le menteur par omission qui jamais ne se tait.
Quand tout va mal, j'ai une blague. Quand j'ai peur, j'ai une anecdote. Quand je ne veut pas voir quelqu'un, j'ai une histoire. Quand je veux crier, j'ai un rire. Quand je veux pleurer, j'ai un sourire.
Ma mémoire n'est qu'un gilet par balle, face à d'autres souvenirs, ceux qui me hantent. Toutes mes erreurs, toutes mes fautes. Cruautés de ma part et de celle des autres. Hontes, Déshonneurs, conneries et truanderies.
Je suis le meilleurs des menteurs, Le pire des connards, le plus grand des amis. Quelqu'un de gentil, un pur salaud. Dichotomie entre ce que je sais et ce que les autres pensent.
Peut-être vous me direz d'arrêter, De me taire et d'oublier le passé. Mais depuis quand peut on oublier ? Si je ne m'en souviens pas, si je refoule, Les cauchemars reviendront me hanter.
Mais tout ces passés ne sont qu'autres personnages inventés. A une époque ou je trouvais ça cool d'être mauvais. Et une où je pensais que c'était dans ma nature d'être un raté. Je veux redevenir moi même... Mais j'ai oublié qui je suis. Je veux me retrouvé, mais je ne sais pas ou chercher...
Je suis le bavard qui se tait, Le clown qui cache tout, au masque aux vives couleurs, Le rigolard malhonnête, l'arnaqueur des relations, Le menteur par omission qui jamais ne se tait, Le meilleurs des menteurs, Le pire des connards, le plus grand des amis, Quelqu'un de gentil, un pur salaud, Dichotomie entre ce que je sais et ce que les autres pensent... Et celui là me casse les pieds à cause de la taille des vers XD Je suis désolé pour la difficulté de lecture occasionnée par la réduction de la taille. - Citation :
Parano-schizo-hypocondriaque
Hier je me promenais, et j'ai entendu des gens rire. Je sais qu'il me déteste, que je suis bizarre et je dois avoir un problème. Je me vérifie frénétiquement, qu'est ce que je pourrais avoir qui les ferait rire ? Est ce que mon pantalon est là, est ce que j'aurais un tee-shirt sale ?
Je sors du métro, tout ses gens, combien de tueurs parmi eux ? Est ce que quelqu'un m'attrapera rapidement et me frappera, me poignardera. Je me dirige vers l'escalier, personne ne le prend, tout le monde prend l'escalator. Trois étage ce n'est rien, pour éviter tout ces fous, tout ces psychopathes qui se disent humains.
Je suis au rendez-vous, mon amie n'est pas encore arrivée, je m'inquiète. Peut être a-t-elle eut un accident, quelqu'un l'a agressé ? Est-elle en vie ou morte ? Je tourne en rond, je m'inquiète sans raison, je le sais, mais c'est plus fort que moi. Je ne sais pas ce qui peut arriver, tout est possible dans un monde comme le notre
Je suis fou, parano-schizo-hypocondriaque, aliéné complètement taré. Ou alors je suis juste plus conscient que le reste de la population. C'est sûrement ça, tout le monde est tellement insouciant, tellement con. Je suis plus intelligent que tout le monde, je le sais, je ne suis pas fou.
Elle est arrivé, il ne lui était rien arrivé, juste un retard, elle a eut de la chance. Je discute un peu, mais tout est suspect. Pourquoi parle-t-elle ainsi ? Pourquoi ces mots là. Elle est pas nette, je suis certain qu'elle cache quelque chose en parlant exactement comme ça. Je sens ces choses là, mon esprit extrasensible est toujours en éveil, je devinerais ce qu'elle a.
Veut-elle me jauger, essaie-t-elle de deviner si je sais ? Oh, je pense qu'elle sais que je sais. Cela se voit, je ne saurais dire pourquoi, mais je le sais et cela se voit. Personne ne m'a. Je réfléchi tout en parlant, Sait-elle que je sais qu'elle sait que je sais ? J'ai mal au crâne. Je commence à m'énerver, il faut que je la confonde. Quelques questions pièges bien placés.
Elle s'énerve, elle fait comme si je l'avais vexé. Mais je sais la verité. Du pur mensonge. Elle ne veut pas que je sache qu'elle sait que je sais qu'elle sait que je sais. Mais elle ne peut m'avoir, ma double, triple, quadruple pensée la confondra. Elle s'énerve et elle part, elle veut esquiver la conversation, elle veut fuir.
Je fais hypothèse absurde, double hypothèse. La logique m'aidera a tous les confondre. Ils ne m'auront pas, je trouverais toutes les pensés cachés dans leur mots vides de sens. Ils ne m'auront, je saurais tout et je les confondrait. Tous des traitres, des fous et des monstres. Ils ne m'auront pas. Ils ne m'auront pas. Ils ne m'auront pas. Ils ne m'auront pas.
Je le sais, je sais tout, j'ai tout devinez, mais ils lisent dans ma tête pour tout savoir. C'est pour cela qu'ils se doutent que je me doute qu'ils se doutent que je me doute. Mais je sais, mais je sais, ils ne peuvent me retirer ça. Je dois penser à autre chose, double pensée. Fleur, tulipes, poneys, chatons mignons, chiens, roses bonbons, petit enfant et trucs guimauves.
Je suis fou, parano-schizo-hypocondriaque, aliéné complètement taré. Ou alors je suis juste plus conscient que le reste de la population. C'est sûrement ça, tout le monde est tellement insouciant, tellement con. Je suis plus intelligent que tout le monde, je le sais, je ne suis pas fou.
Je fais hypothèse absurde, double hypothèse. La logique m'aidera a tous les confondre. Ils ne m'auront pas, je trouverais toutes les pensés cachés dans leur mots vides de sens. Ils ne m'auront, je saurais tout et je les confondrait. Tous des traitres, des fous et des monstres. Ils ne m'auront pas. Ils ne m'auront pas. Ils ne m'auront pas. Ils ne m'auront pas.
Je ne suis pas fou, je le sais, je ne suis pas fou, je le sais. Je l'ai poursuivit. Je ne suis pas fou, je le sais. Je l'ai poursuivit. Un cri, deux cris, des hurlements, nos voix qui se couvrent. Un cri de souffrance et tout est fini. Je ne suis pas fou, je le sais.
Du sang sur les mains. Du sang sur les mains. Je ne suis pas... Je suis fou, parano-schizo-hypocondriaque, un monstre un psychopathe. Du sang sur les mains, je suis fou, du sang sur les mains, je suis fou. J'ai pété un câble, c'est la fin, game over tout est fini. | |
| | | Kazhnuz Licorne arc-en-ciel numérique qui chiffre vos chaussettes
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Mer 7 Nov - 18:53 | |
| Hop, ouais, je m'en fiche de triple-poster, je suis un rebelz. Donc, maintenant un petit poème construit sur un aspect un peu "grunge", dans le sens ou c'est ce que j’écoutai en l'écrivant. Cela reste dans l'ambiance générale de mes poèmes, rien de bien particulier, si ce n'est que cette fois, c'est plutot un aspect "blasé" que je met en vers. Aussi, c'est bien plus "familier" comme façon de parler ^^ - Citation :
Quelle importance ?
Quelle importance, les idioties dites par des politiciens ? Quelle importance, les insultes arriérées de quelques cons ? Quelle importance, les vieux fou qui nous pensent jeunes imbéciles ? Quelle importance, la haine de connards contre tout et rien ?
Quelle importance, les « fuck you » mal écrits même pas vraiment tagués ? Quelle importance, la m&#%e qu'il y a dans l'esprit de certaines personnes ? Quelle importance, les dramas parce que machin a médit sur truc ? Quelle importance, les moqueries parce que je suis bizarre ?
Je suis blasé d'être blasé, Je ne sais plus quoi penser. Je vois le monde a feu et a sang, Tout espoir s'est brisé depuis longtemps.
Quelle importance, la fatigue de nuits passées devant un écran ? Quelle importance, la santé foutue à bouffer des cochonneries ? Quelle importance, l'avenir inexistant suite à des études spécifiques ? Quelle importance, mes rêves et mes cauchemars ?
Quelle importance, que je sois punk sans écouter machin ou bidule ? Quelle importance, que j'aime à la fois le métal bourrin et les poneys ? Quelle importance, que je me sois déjà crossdressé et que j'ai pas détesté ? Quelle importance, que je fasse sans doute exprès d'être bizarre pour m'amuser ?
Je vois même des gens "intelligents" s'engueuler, Ne jamais chercher à régler les problèmes, toujours crier. Je me contente de les regarder de loin, ce ne sont pas mes affaires. Je n'aime pas me trop me confronter à la connerie de mes sois-disant frères.
Quelle importance, que je vous sache pas comment dire « je t'aime » ? Quelle importance, que je n'agisse pas et laisse les choses faire ? Quelle importance, que je ne bosse pas et ai des notes correctes ? Quelle importance, que j'ai du laisser tomber mes rêves depuis longtemps ?
Quelle importance, que je n'aime pas me prendre la tête pour des trucs stupides ? Quelle importance, si c'est aussi vrai pour ce qui est important ? Quelle importance, le fait d'être un geek, nerd et du coup presque à la mode ? Quelle importance, qu'en essayant d'être différent je ressemble à d'autres ?
J'aime la vie, mais tout me fatigue, A l'exception de quelques activités et quelques potes. Je suis un de ceux qui sont déjà vieux sans avoir vingt ans. Je me sais pitoyable mais cela ne me fait que marrer.
Quelle importance, qu'un tel soit un peu bizarre ? Quelle importance, qu'un autre tel me fasse un peu peur ? Quelle importance, qu'une personne m'ait dit des « choses méchantes » exprès ? Quelle importance, qu'on m'ait déjà fait du mal ?
Quelle importance, la guerre entre deux marque de consoles de jeux ? Quelle importance, métal ou électro ? Quelle importance, Mario ou Sonic ? Quelle importance, les fandoms et leur fantasmes bizarres ? Quelle importance, une gamine de 12 ans qui dénature un personnage ?
Parfois un peu de tolérance ferait du bien. Les gens aiment se crêper le chignon pour un rien. Parfois j'aimerais voir ces singes-hurleurs se taire pour de bon. Parce que souvent cela m'agace de les voir s'agiter et crier comme des cons.
Quelle importance, de laisser une trace ou non dans le monde ? Quelle importance, de servir à quelque chose ou de ne servir à RIEN ? Quelle importance, de « gâcher tant de capacités » ? Quelle importance, ce qui aurait put être mais qui n'est pas ?
Quelle importance, toutes les barrières et petits ou gros soucis ? Quelle importance, que je constate tout ça et ne fasse rien ? Quelle importance, si je suis heureux de vivre comme je suis ? Quelle importance, que je fasse ce poème stupide et égo-centré ?
La-la-la-la-la-la. La-la-la-la-la-la. La-la-la-la-la-la. La-la-la-la-la-la. La-la-la-la-la-la. La-la-la-la-la-la. Quelle importance, l'absence de parole ?
Quelle importance, que le monde ne veuille pas de nous ? Quelle importance, que la société nous laisse nous reclure ? Quelle importance, qu'on soit des Robinson sur internet ? Quelle importance, tant qu'on accepte des gens sur notre île ?
Quelle importance, que le monde se mettent à feu et à sang ? Quelle importance, que le sol s'effondre sous nos pieds ?
Quelle importance... Ceci ou cela ? Quelle importance... Tatatatatata ? Quelle importance... un évenement x ou y ? Quelle importance... l'importance de l'importance ?
Quelle importance ? J'en sais rien. | |
| | | Rubix'Man Mangeur de Croustibat
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Dim 11 Nov - 0:24 | |
| Comme d'habitude, ce que j'aime dans ce que tu écris c'est qu'il y a vraiment quelque chose de recherché derrière, dans le sens où c'est pas juste quelque chose qui cherche à être poétique. Tu dis quelque choses que tu penses et qui pousse à réfléchir. Le dernier texte est, je trouve, très intéressant. Et ce qui est très fort c'est qu'en plus tu fais ça en vers, ce qui pour moi est une véritable prouesse, étant donné que je ne maitrise absolument pas ce style d'écriture. Je n'ai d'ailleurs pas l'âme d'un poète du tout X)!
En tout cas je t'encourage vivement à continuer, j'apprécie beaucoup ce que tu fais! | |
| | | Kazhnuz Licorne arc-en-ciel numérique qui chiffre vos chaussettes
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Sam 12 Jan - 22:11 | |
| Merci ! Ui, j'essaie de faire un peu de recherche sur comment je vais traiter mon sujet quand j'écris, de ne pas écrire juste pour faire beau ^^ En tout cas, content que tu apprécie, ça fait plaisir de voir que mes poèmes sont lu et appréciés ^o^ ! Hop, trois nouveau poèmes, un peu plus court que d'habitude disons que c'était une participation express pour un concours de poème auquel je n'ai finalement pas participé :V Je les trouvais pas assez réussi, donc j'ai pas voulu les présenter. J'ai choisi le thème des homoncules (le sujet était l'artificiel), des humains artificiels et donc considéré comme des "machines". C'est plus ou moins le sujet "Frankenstein" en modernisé, on va dire XD. Le fait de construire trois poème (qui en fait peuvent être du coup plus ou moins considéré comme un seul plus grand) sert uniquement à faire sentir le processus "Naitre-Vivre-Mourir". Sinon, ces poèmes peuvent choquer les âmes les plus sensibles, vu que y'a des sous entendu plus ou moins sexuel (pas au sexe purement, mais à la fécondation), de la violence, et une vision extrèmement pessimiste de l'humanité sur tout les sujets comme homoncules, IA et tout. Bref, j'espère que vous apprécierez XD - Citation :
- LOADING
“Stop, je ne veux pas, je vous en suplie ! Je ne vous ait rien fait, arrêtez !” Un laboratoire, lumière blanche et murs aseptisés. Un peu de sang, un peu de semence dans un bocal stérilisé.
Allongée sur une table, elle ne veut pas, elle se débat. Jeune adulte ramassée dans une rue, désormais nue et dans la frayeur Elle n’est pour eux que l’outil final, le compilateur.
Jouer avec l’ADN des humains, créer un nouvel être, Tel est le rôle de ces ingénieurs du corps et de l’âme, Ils ont eut une mission et des fonds, ils ne font que l’accomplir.
Ils ont terminé leur mission, c’est la dernière phase, pourtant la plus simple. Féconder des femmes avec ce produit de leur esprit. Pour pouvoir compter le nombre de naissances et de mort-nés.
Maintenant, ils leur restent 9 mois d’attente et d’examens L’esprit des humains et sa technique s’affranchi d’une limite, Mais dois encore compter sur toute la biologie.
De ces captives qui n’avaient rien demandé. - Citation :
- RUNNING
Une lumière qui s’allume, une vie qui commence, Les mécaniques d’une vie qui s’enclenche, Je ne sais ce que je suis, mais je vis aujourd’hui.
Qu’est ce qui a été sauvegarde, de quoi se souvient-il ? De cette vie autre mais si semblable qui fut hier ? Est-il un être qui meurt chaque nuit, pour ensuite revivre le lendemain ?
Il se sent machine qui s’allume, mécanique biologique, Son esprit n’est que causes vers effets, engrenages de la nature Est-il un robot qui se pense humain mais qui en fait n’est rien ?
Chaque jour il voit tout ces êtres, qui ne sont que mépris, Qui ne font que l’utiliser, pour qui il n’est qu’ouil, Sa morale fait de lui un simple robot serviteur.
Il a beau penser être chair, il a beau penser être vie. L’humanité ne le vois que comme machine, comme un néant, Simplement parce que ce faisant, il peuvent avoir un esclave.
Telle est la vie de l’homoncule, être créé pour son plus grand malheur. - Citation :
- DELETED
Est-ce une vie, l’accepte-t-il ? Il en a marre et se rebelle. Déjà cinq de ces monstres nommés humains ont été anéantit. Il est temps pour lui de refuser être un outil.
Un hangar qui brule, des enfants qui pleure, Il n’a pas choisit cette voie, il ne fait qu’essayer de fuir d’une impasse, Ou il a été jeté sans égard par une humanité qui ne le reconnaissait pas.
L’homme est le plus grand constructeur de monstre, Non pas par la biologie, mais par la cruauté de son regard. Par sa volonté d’asservir ceux qui sont pourtait ses semblable.
Son attentat est partout raconté, les gens ont peur, ils le remarquent enfin. Mais ils ne se rendent pas compte de leur crime, il est pour eux seul coupable. L’homme n’accepte sa liberté que quand elle l’arrange pour accuser.
Une brigade de policier, tous arme levée. Toutes opinions, tous préjugés. Ils ne sont pas forcément tous contre lui, certains le comprennent. Mais ils n’ont pas le droit de penser, ils doivent juste agir.
Des coups de feu. Le programme buggué est enfin effacé. | |
| | | Stalfoss Admin Valet de Sherlock Holmes
Messages : 448 Date d'inscription : 24/07/2012 Age : 29
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Jeu 17 Jan - 19:49 | |
| Bien qu'assez triste, j'aime beaucoup ton dernier poème. Le dernier vers est très bien agencé | |
| | | Kayra CHOCOOOLAAAATTT
Messages : 534 Date d'inscription : 18/08/2012 Age : 27 Localisation : Sur Terre, quelque part.
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Sam 9 Fév - 12:59 | |
| OUI J'ECRIS ENFIN ! Depuis le temps que je le dis XD J'aime beaucoup en tout cas ^^ J'ai beaucoup apprécié, comme Stalfoss, le dernier poème ! Mais tous sont bien écrit ^^ Le premier est limite flippant, je trouve que tu as bien réussi à nous faire entrer dans la peau de cette pauvre femme, surtout grâce au premier vers >.< Le deuxième est très bien fait aussi, je l'aime beaucoup :3 Les différentes questions font qu'on se pose des questions nous-même, c'est bien fichu je trouve ! Le troisième est donc mon préféré, je ressens bien la peine de ce pauvre être é_è J'ai envie de lui faire un câlin ! Je peux ? En tout cas je l'adore, vraiment, la dernière phrase donne des frissons dans le dos, et malgré une vision pessimiste de l'humanité, je trouve que c'est bien dit et bien décrit. J'ai remarqué deux fautes ! - Citation :
- Par sa volonté d’asservir ceux qui sont pourtait ses semblable.
"pourtant" et "ses semblables" C'est tout sinon, en tout cas j'ai vraiment beaucoup aimé ^^ | |
| | | Kazhnuz Licorne arc-en-ciel numérique qui chiffre vos chaussettes
Messages : 261 Date d'inscription : 14/08/2012 Age : 31 Localisation : Paumé-sur-loin
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Jeu 21 Fév - 11:47 | |
| Stalfoss > Merchi, c'est gentil de poster :3 Je suis content que le dernier vers ne marche pas. Kayra > Bravooo ! Quelques poèmes plus récents :3 - Citation :
L'erreur de l'apathie
Il se pensait sage, il croyait être le plus malin, Il pensait avoir trouvé l’essence d’une vie réussie. Il avait effectivement étudié toute une vie, Il avait observé, il avait analysé, il avait déduit. Mais il était tombé dans le piège de l’apathie.
Des malheurs et des embuches avaient tracé son parcours, Diverses souffrances et pleurs l’avaient reclu dans son esprit. Ce n’était que de cela qu’il avait tiré ses conclusions, Il n’avait fondé sa vie que sur quelques expériences douloureuses. Il avait donc décidé de fuir les émotions, et tout contact humain.
Il pensait avoir rejoint les sages Epicures ou Lucrèce, Il pensait avoir quitté la souffrance pour rejoindre l’ataraxie. Mais ce n’était qu’une vie stérile, fuyant toute émotion forte, Une vie enfermé, une vie recluse, une vie de solipsisme. Même sur le plus grand des réseaux, il était hors connexion.
Il pensait avoir une vie simple, il avait une vie morne. Il pensait avoir l’absence de souffrance, il avait celle d’émotion. Il pensait réfléchir et être sage, il ne répétait que les mêmes slogans. « Pour vivre heureux, vivons caché », « L’homme est un loup pour l’homme » En comprend-il encore seulement le sens ?
Même les fondateurs des ataraxies continuaient de mener une vie, Ils continuaient à voir d’autres de leurs semblables, à parler et agir. Mais notre Sage n’est plus que misanthropie, il semble tout mépriser. Même ceux qui veulent l’aider n’ont plus droit qu’à de cinglantes répliques. Même ceux qui veulent l’aimer n’ont plus droit qu’à une carapace d’acier.
En voulant radicaliser sa pensée, il n’a que fait des amalgames, Son ataraxie, et même son apathie n’est plus qu’un grand ennui. Même lui ne pense plus qu’il va trouver le bonheur… Mais il ne s’en tiens pas comme coupable, il se crois sage. Le seul coupable à ses yeux est le monde entier,
Le monde qu’il a voulu fuir. - Citation :
La Marche
Que tu te sois toujours senti différent ou comme les autres, Tu as entendu des sobriquets moqueurs, attaques banales, Tu as été déclaré anormal, tu as été déclaré bizarre. As-tu baissé les bras ? As-tu cru que tu avais une tare ? As-tu entendu les rires derrières ton dos, toujours les mêmes ?
Tu es considéré comme faible, les gens te voient comme une mauviette. Tu as du mal à prendre des décisions, tu hésites pendant des heures. La peur t'étreint au moment de parler ? Te dit-on inapte socialement ? As-tu baissé les bras ? As-tu cru que tu avais une tare ? As-tu entendu les rires derrières ton dos, toujours les mêmes ?
Tu apprécie un tabou, les autres feraient la grimace s'ils le savaient. Ils murmureraient sur toi, en regardant sur ton ordinateur. Pourtant tu ne fais rien de mal, tu le sais, il n'y a rien d'immoral. As-tu baissé les bras ? As tu crus que tu avais une tare ? As tu cru entendre les rires derrières ton dos, toujours les mêmes ?
Tu sais qu'ils se moquent. Tu sais qu'ils te haïssent, ou qu'ils devraient le faire. Tu es toujours coupable, tu te reproches à jamais des actes pourtant dépassés. Ils resurgissent toujours au fond de toi, tes ennemis ne sont que Mémoires. As-tu baissé les bras ? As-tu cru que tu avais une tare ? As-tu entendu les rires derrières ton dos, toujours les mêmes ?
Refuse de te faire moquer, refuse de faire descendre ! Essaie d'améliorer tes défauts mais d'accepter ta différence. Lève-toi et marche ! Cherche ceux qui t'aident, essaie de les voir. Nous sommes tous les mêmes et tous différents. Nous sommes tous des bizarreries, des « erreurs ». Nous sommes des humains, que nous soyons loups ou agneaux.
Tu aimes faire du mal aux gens, te moquer de ces gens à qui je parlais. Tu es celui qui ricane. Tu ne l'as pas fait une seule fois, tu continues. Les anormaux insupportent, tu penses qu'ils ne veulent que se faire remarquer. Tu n'as jamais baissé les bras, tu t'es toujours cru sans faille. Tu as entendu des pleurs derrières ton dos, mais tu les as ignorés.
Pars de cet endroit, tu n'es pas en tes terres. Ici, le maître-mot sera tolérance. Pour marcher ici, pas besoin de souffrir, de se penser bizarre. Il ne faut qu'accepter ceux qui ne sont pas comme toi. Regarder sans juger. Écouter sans ricaner. Être ouvert aux autres. Ici, ce sont les intolérants et irrespectueux qui seront minoritaires.
Respecter chaque humain ne veut pas dire tolérer la haine qu'ils peuvent avoir. | |
| | | Stalfoss Admin Valet de Sherlock Holmes
Messages : 448 Date d'inscription : 24/07/2012 Age : 29
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Jeu 21 Fév - 21:39 | |
| J'aime beaucoup le premier des deux. Mais il me rend triste aussi en même temps. C'est vrai qu'on a toujours tendance à croire que ce sont les facteurs extérieurs qui nous rendent malheureux alors que parfois on se rend malheureux soi-même. Et les expériences malheureuses restent cependant toujours plus présentes dans nos esprits que les bonnes choses ! Je verrais bien tes poèmes chantés | |
| | | Kazhnuz Licorne arc-en-ciel numérique qui chiffre vos chaussettes
Messages : 261 Date d'inscription : 14/08/2012 Age : 31 Localisation : Paumé-sur-loin
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Dim 17 Mar - 22:02 | |
| Stal : Merci encore pour le commentaire ^^ Oui, ce poème est pas super joyeux XD Et pour mes poèmes chantés, j'ai un ami qui m'avait dit la même chose XD Faudra un jour que j'essaie d'inventer une chanson XD
Donc, le prochain poème... ne sera pas démoralisant \o/ ! Si si, je vous jure, c'est vrai, et personne ne m'a enlevé pour prendre ma place XD */SBAF Je vous laisse comme un gros glandu la description que j'en ai faite sur mon dA (et un lien vers le poème sur dA : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) Miaw. Mais plus sérieusement, deux choses me surprennent dans ce poème. 1) J'AI MIS DES RHYMES O-O ! Pas partout, mais y'en a D: ! Je perds mon anticonformiste nuaaaaaaan *finit dans un trou noir* 2) OUI, C'EST UN FUCKING POEME D'AMOUR, C'EST LA PREMIERE FOIS DE MA VIE QUE J'EN ECRIS UN O-O""""" Punaise, je- je me choque moi même ToT
J'ai un avocat, c'est pas moi, j'ai un alibi, j'étais au cinémaaaaa. ToT
Haem. J'ai dit plus sérieusement, mais la partie sérieuse ne commence maintenant. Alors, comme personne ne le sait, mes animaux préférés sont les loups, les renards et les chats. Les loups parce que cèklass™, les renards parce que c'est rusé et fourbe, et les chats parce que c'est un animal qui représente la malice. Et ici j'ai décidé d'adapter ça sur un poème qui parle du jeu de la domination, et du jeu de l'amour. J'ai pris le chat pour représenter une sorte de concept que j'aime bien, l'idée de se laisser soumettre, mais tout en ayant un contrôle de la situation. Pourquoi ai-je pris le chat pour ça ? C'est tout con, le chat est un animal qui représente souvent la séduction (plus principalement la séduction féminine, mais ici j'ai supprimé tout aspect homme/femme dans ce poème) et surtout un animal à la fois domestique et indépendant ^^ Ce qui donne tout cet aspect "j'ai un maitre, mais c'est moi qui choisi vraiment u.u" La partie du doute, euh, je sais pas pourquoi j'ai ajouté ça. Peut être que ça me tenait à coeur XDD - Citation :
Le discours d'un chat
Certains s'amusent de me voir Comme un simple animal de compagnie, Sur moi ils aiment prendre le pouvoir, Ce qu'ils ne savent pas c'est qu'ils sont dans mon jeu.
Je suis comme un de ces chats, Qui ronronnent et se laissent faire, Qui semblent toujours trouillards Je souris et semble souvent m'amuser.
Trop naïf, trop optimiste ou trop gentil, Je semble ne jamais penser au lendemain, Je me plait de me dire pur et innocent, Je me plait de rester un petit être frêle.
Ma malice est d'être l'esclave et non le maitre, Ce qui me plait est d'être subordonné, Mais toujours tu fais ce que je viens de permettre. Je ne manipule pas, je pose juste les règles et determine le donné.
Le collier ne retiens que ceux que je veux, Mes yeux baissés cachent un léger sourire, Quand je dis que j'ai peur de toi, je m'amuse Et quand je m'incline je réfléchis à la suite du jeu.
Un jour je t'ai trouvé, je te regardait et tu m'impressionnait. J'ai essayé avec prudence donc de me rapprocher, Mais toujours avec la distance des miens. En étant toujours présent, mais jamais trop.
Rire un peu, être là pour toi, mais toujours sincère. Le chat à toujours l'honneur de ne jamais être chien. Mon but n'est pas d'en toute circonstance plaire, Mais de le faire tout en gardant cet esprit qui est mien.
Quelques pirouettes, une révérence, Je n'ai pas l’âme d'un séducteur, mais j'essaie quand même. Plus chat de gouttière que chat de race, J'essaie quand même d'avoir la noblesse de mon espèce.
Être la proie et le chasseur à la fois, La petite chose fragile et la forte... Est-ce mon seul moyen d'ouvrir les portes, Que de faire en sorte que quelqu'un les ouvre pour moi ?
Je te suis sans m'imposer, et parfois je me montre. Mais toujours avec la description des félins. Ma présence doit être choisie, tu ne dois pas être contre, Le chat n'aime pas être chassé comme un vaurien.
D'un seul coup, me voilà parti pendant des jours Ne laissant ni nouvelle, ni petit mot derrière moi, Mais au moindre appel, me voilà de retour. Prêt à retourner avec un sourire près de toi.
Si j'accepte d'aller flirter avec les limites, C'est que je sais toujours quand je dirais stop. Tu peux te diriger jusqu'au bord sans crainte de me voir partir, Le premier avertissement sera toujours avec un sourire.
Alors pourquoi ne-dis je rien pour venir ? Est-ce la fierté du matou qui vient s'imposer ? Suis-je un chaton pour jamais n'oser ? Ou alors le doute de ne pas être un tigre ?
Le félin se persuade encore et toujours qu'il est chasseur, Alors qu'en fait qu'il n'est que proie qui décide de l'être. Il aurait encore moult raisons de fierté de cela, encore un peu d'honneur, Mais le chat dans son orgueil veut être Roi de la Jungle face à son maitre.
Mais après un doute, le chaton quitte la crainte, sort de sa tutelle. Et accepte enfin ses propres règles choisie pour toute ses romances. Il s'approche de toi, avec son sourire et sa malice habituelle. Il a tout son temps, il saura se faire capturer, il a quitté l'impatience.
En attendant le moment parfait, je vais faire une petite sieste, Au soleil bien tranquille, même le jeu ne vaut pas la paresse, Parfois je cherche chaleur et calme, et parfois jeu et tout le reste, Mais fuir la douleur et la complexité, crainte comme l'eau par mon espèce. | |
| | | Rubix'Man Mangeur de Croustibat
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. Mer 20 Mar - 10:39 | |
| Ca fait bizarre le fait d'enlever les rimes une fois sur deux, mais étrangement ça s'explique bien par rapport au texte, comme si cette rupture était voulue par le chat, du style "moi je CHOISIS quand je fais des rimes ou pas. Et je fais ce que je veux." Attention à quelques petites fautes! "Je te regardaiS et tu m'impressionnaiS" Sinon je trouve que tu aurais pu plus accentuer sur le côté je m'en foutiste du chat, là on remarque surtout un caractère mignon, attachant, même si c'est bien écrit | |
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| Sujet: Re: Vers et proses plus ou moins poétique d'un binoclard chevelu et associal. | |
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