Poésies fictives

Ici sont exposés les poèmes destinés à différentes fictions. Les premiers seront consacrés à la celle de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et font partie, pour la plupart, du répertoire de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], troubadour de fonction.

Je précise que la forme est libre et que les lyriques ne respectent pas forcément les règles établies dans le monde de la poésie. Je vous laisse juger. ^^

Voici donc le premier.

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Lorelei

Il est quelque part dans un état tellement lointain
Répondant au nom de Pays de Nebel
Une femme elfique au chant réellement divin
Qui s’élève à travers les brumes grisant ce triste ciel

Ô toi marin qui ignore tout de cette tragédie
Si tu possèdes une once de raison, entends donc cette chanson
Car si tu tiens à ton bateau, ton équipage ou ta vie
Garde-toi des chants de la morte, Lorelei de son prénom

Néfaste, elle ne l’était pourtant guère autrefois
Vivant son amour avec Cassandre son compagnon
Dont la beauté attira une femme de mauvais aloi
Sorcière sournoise et redoutée, Mélusine était son nom

La fourbe approcha le valeureux pour le séduire
Sous-estimant sa fidélité et son amour pour sa promise
Et c’est à son grand étonnement qu’elle se fit éconduire
Nourrissant dès lors une jalousie incomprise

Alors la frustrée fomenta un plan abominable
Fit tomber amoureux de Lorelei, le roi de cette contrée
Qui ordonna d’assassiner Cassandre de manière exécrable
Et rapporta sa fuite avec une autre, à sa veuve éplorée

Montrant à la belle l’embarcation du scélérat en fuite
Lorelei se jeta alors de la falaise escarpée
Mais ne trouvant la paix dans son décès, tu connais la suite
Elle chante, pour te distraire, sa triste destinée

Ô toi marin qui connais cette tragédie désormais
Entonne à l’équipage cet hymne à la compassion
Car si tu ne veux point voir tes compagnons chavirer
Jamais ne laisse Lorelei les envouter par sa chanson

J'aime, cela fait vraiment penser aux récits en vers, comme le Roman de Renart ou tout simplement l'Odyssée et tout (je me souviens toujours de la traduction en vers à lire pour le bac XDD) J'ai juste eut un petit temps de chargement à un moment pour voir qui est qui, mais c'est peut être juste parce qu'il est tôt et que je suis fatigué XD.

Héhé sacré Kaz'. Oh tu sais quand je l'ai pondu j'étais moi-même pas forcément réveillé non plus alors XDDD...


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Allez tiens j'en profite pour en placer un deuxième. Celui-là il est dédié à Fenrir/Nemo. Tu le retrouvera dans la galerie d'Eska [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].


Nemo

Jeune démon à la chevelure de feu,
Issu d’un prince captif à la crinière bleue,
Ton âme libérée par le chant de la sirène,
Conservant en ta possession un cristal d’ébène.

Torturé par ton besoin de considération,
« Replique » est ta plus blessante appellation,
C’est pour cette raison qu’avec haine et approbation,
De la charmeuse médisante tu écoutes l’unique solution.

« Ô toi ombre qui te considère comme irréelle,
Cesse de te croire la face cachée de ce guerrier rebelle,
Si tu souhaites plus que tout gagner ton unicité,
Alors n’hésites plus et écrase ton autre moitié.

Car si ton esprit douteux s’est échoué sur cette terre,
Cela fait déjà de toi une personne à part entière,
Mais si tu laisses le miroir te dicter ses illusions,
Alors Nemo, à jamais, demeurera ton nom ! »


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Allez un autre qui n'a rien à voir avec l'univers de Wild mais plutôt d'Arthropodia. Vous le retrouverez [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].


L'Argyronète

Siégeant dans les profondeurs des étangs mystiques,
Fièrement ancrée parmi les joncs verdoyants,
Vit une araignée mystérieuse et magnifique,
Enfermée dans une bulle tissée d’air et d’argent.

Sorcière envoutante à la chevelure de soie,
Crinière de neige d'une beauté empoisonnée,
Invite en sa demeure et y dictant sa loi,
Aidant qui la paie ou dévorant qui lui plait.

Ô toi explorateur des contrées immergées,
N’oublie donc jamais la rançon du voyage,
Car si point ne livre de chair à l’araignée,
N’espère plus jamais rejoindre le rivage.

Magnifique !! J'aime beaucoup tes poèmes, ils s'accordent bien aux personnages que tu as choisi de mettre en scène, c'est vraiment génial !

J'aime particulièrement celui sur Fenrir/Nemo. Je le trouve vraiment génial, je sais pas pourquoi, mais je trouve que le final est vraiment superbe !!
Celui sur l'Argyronète est magnifique aussi, je l'adore !! X3

*arrive à la manière de... la Chose.*
Ça va faire mal, baby.

*HEADSHOT*

...Enfin voilà, quoi. Ma parole, j'apprends quelque chose aujourd'hui : Fruit-Fruit poète ! Et le pire... c'est ce que ça a de la gueule %D *PAN*
Nan sérieusement toi aussi tu fais de jolis poème, avec en plus l'impression que tu relates comme des "chroniques" très brèves, mais prenants. Tout simplement parce que chaque poème (parmi ceux que tu as posté jusqu'alors) correspond à un personnage, pour mieux en capter l'esprit même du personnage (oui je me répète, mais OSEF XD) : d'abord Lorelei (le perso de Castel évidemment), puis Nemo (d'ailleurs, j'ai capté de suite qu'il y avait bien un rapport avec ce que j'avais vu... ben oui, ce dessin que tu as mis en lien °3°); quant au poème de l'Argogynète, je l'avais déjà lu en complément du dessin qui l'accompagnait sur DA, mais ça fait toujours plais' de le relire encore une fois X)

Bref, je le redis, mais c'est prenant ma foi *_* Chapeau bas cher Con-frère \o/

(@ Coco : Lorelei est un perso de Wild, c'est ma mienne ! xD)

o/ J'ai toujours aimé tes pouèmes, du coup j'étais contente que tu te prète à l'exercice quand Eska et moi on a eu besoin de tes services >w<

Le poème de Lorelei est un mes favoris parmi ceux que tu as fait pour moi, il relate avec exactitude sa légende ! Merci encore

Nemo et Nanti je l'aime toujours autant !

Et celui de l'Argyronète est super classe, et les rimes sont bien vues ^^

Héhé merci Kayra, effectivement c'était le but de chaque poème: il devait s'accorder avec le personnage qu'il décrivait.

Nemo est court mais intense X).


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Et ouais "Baby". Et c'est pas fini!
*SHOT*
Et oui, ces poèmes pour la plupart sont censés être des contes relatés par notre cher Will (sauf l'Argyronète bien sûr qui appartient à mon univers mais il suit le même principe: une légende racontée en vers XD).
Par contre la Lorelei en question n'est pas celle de Castel mais celle de Flamby. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] La plupart des poèmes sont sur DA, vu qu'ils ont été créés sur demande de Flamby et Eska pour des illustrations ou des personnages à elles. Rien d'étonnant, donc . Mais j'en posterai sans doute des inédits aussi ^^.

Merci encore cher Con-frère \o/


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Bouahahahaaaa, je sais que je vous suis indispensable!
*PAF*

C'est toujours un plaisir de vous en composer, frangine. Après le respect du personnage c'est grâce à vous qui pouviez me fournir les informations quand j'en avais besoin ^^. Pas de souci, je continuerai encore tant que vous en aurez besoin.

Merci ma grande <3.

Moi j'ai toujours kiffé tes poèmes ! d'ailleurs on t'agresse pour en faire, mon pauvre XD mais j'adore ça ! lire des poèmes qui raconte une histoire, j'ai toujours trouvé ça génial ^o^ ! donc moi j'me régale à lire ton travail ! alors bravo bravo !

Merci ma Siska <3! J'aime quand on m'agresse comme ça! XDDD
SI jamais vous avez encore besoin (ou tout simplement pour te trouver des synonymes pour tes poèmes, après tout, toi aussi tu gères maintenant ), pas de soucis je suis prêt à m'y recoller. D'ailleurs tiens, pour te remercier (mais c'est bien parce que c'est toi) j'en ajoute un autre sur un sale piaf que l'on ne connait que trop bien >). Accrochez-vous, ça risque d'être long.
*PAF*

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Ellyon

Par delà les vagues de la mer et la noirceur de l’océan,
Par delà la fureur des typhons et le hurlement de l’ouragan,
Sur l’Ile de la Lune, du haut d’un château désolé,
Vit le monarque d’un peuple volant jadis si renommé.
Assis sur son trône, le roi n’a pour seul compagnie,
Que la nostalgie d’une gloire révolue et l’aigreur de l’ennui.
Jamais il ne se passe un jour sans qu’il ne puisse observer,
La stupidité et la barbarie gagner ses congénères ailés,
Pantins déchus, pourtant issus d’une divine lignée,
Puissance évanouie qu’il souhaite désormais retrouver.

Le roi sait que pour lui permettre de regagner sa splendeur,
Il doit pousser la colonie volante à se libérer de sa torpeur,
Utilisant ses griffes et sa fureur, conquérant par la terreur et la crainte,
Il étendra les ailes de son prestige vers des contrées jamais atteintes.
Considérant le continent méridien avec des yeux envieux,
L’armée céleste s’envole alors pour la terre du milieu.
Suivant le sillage dévastateur du prince aux plumes d’ébènes,
Anéantissant toute créature terrestre, semant la mort et la haine,
L’envahisseur volant converge ainsi sans connaître une seule défaite,
Jusqu’à ce qu’un jour la meute des loups parvienne enfin à lui tenir tête.

Blessé dans son orgueil et le plumage estropié,
L’ange vaincu fait bâtir une nouvelle citée damnée
Dans les entrailles de la terre où il se retire courroucé,
De voir sa valetaille et ses projets malmenés,
Par l’insolent chef canin qu’il entend désormais punir,
Ruminant quelque complot pour l’empêcher à nouveau de nuire.
Il envoie la belle mais perfide jouvencelle,
Attirer dans son piège le guerrier-loup rebelle,
Ne la chargeant pas seulement de lui porter un coup fatal,
Mais de s’emparer, cela fait, du tout puissant cristal.

Le voilà séduit, ce guerrier éreinté par la vie,
Ne voulant plus lutter il est à sa merci,
La vilaine achève ainsi sa besogne funeste,
Mais subit toutefois la colère de sa majesté céleste.
Car n’ayant pu ramener le bijou tant convoité,
L’incompétente se voit changée en monstre pour l’éternité.
Le sinistre oiseau ne peut supporter cet échec de trop,
Il a juré sur sa couronne de posséder les trois joyaux,
Alors il repart de nouveau avec ses soldats de mort,
Tue la reine féline et s’empare de son trésor.

La pierre mauve en sa possession, le diable ne peut exulter,
Car pour une victoire complète il doit impérativement rassembler,
Les diamants de la trinité, source du pouvoir infini,
Qu’il conjuguera quitte à anéantir tout ce qui est créé, ce qui vit.
Il détruira tout : les prêtres, les démons, les esprits, les sages,
Nul poète, nul voleur ne pourra lui barrer le passage,
Il assouvira ses désirs de renaissance et de grandeur,
Retrouvera ses plumes et élèvera son royaume dans les hauteurs.
Alors le loup au pelage azur armé de sa furie,
Devra cette fois lutter pour espérer vaincre sa suprématie.

Par delà les entrailles de la terre et des torrents incandescents,
Par delà la chaleur des enfers, les cris et les hurlements,
Dans un château suspendu à la silhouette déchirée,
Vit le monarque d’un peuple volant jadis si renommé.
Assis sur son trône, le roi n’a pour seul compagnie,
Que la nostalgie d’une gloire révolue et l’aigreur de l’ennui.
Jamais il ne se passe un jour sans qu’il ne puisse observer,
La stupidité et la barbarie gagner ses congénères ailés,
Pantins déchus, pourtant issus d’une divine lignée,
Rayonnante dynastie qu’il entend rétablir à jamais.

Ah, je l'attendais ce poème !! C'est pas celui-ci qui a donné naissance à "la taille d'Ellyon" ? XD

J'adore en tout cas, il est vraiment génial ! J'aime beaucoup le fait que tu répètes le début à la toute fin, ça donne un peu une impression de "boucle bouclée" ! J'adore aussi le passage où la mort d'un certain loup est décrit, mais je trouve ça triste ;o;

J'aime beaucoup en tout cas, il est vraiment super ce poème !! *3*

Sisi c'est bien lui, bravo pour ta perspicacité 8D!

Voui, la mort du loup, bouhouhouuuu, enfoiré de piaf!
*PAF*
Flamby m'a dit la même chose pour l'effet "boucle bouclée" XD!
Merci encore ma Kayrounette amoua <3!

Le poème du sale piaf <3 Qui en effet par sa longueur donna lieu à la légende de la taille d'Ellyon *PAF*

C'est le plus impressionnant de tous à mes yeux, tu as su raconter toute une histoire en rimes. Et effectivement je t'ai déjà fait part de mes impressions et de l'effet que ça m'a fait, de voir la première strophe se répéter à la fin.

Bref j'adore, bravo frangin !

C'est powafullesque. C'tout. Tu peux pas test tahvu *PAN*

Ceci dit, je préfère la taille d'Ellyon ici que... autre part, hein % *PAF*

'Fin bon, parlons plutôt du poème, veux-tu ? °° La longueur en valait bien le coup, franchement j'ai pris du (bon) temps à le lire ma foi... tout ce que tu décris n'est que le reflet du personnage en lui-même : arrogant, "mauvais perdant", ambitieux (mais dans le mauvais sens, ben ouais o/), aveuglé par la puissance, sans scrupules... et avec une haine féroce envers tout ceux qui ne lui ressemblent oui qui ne lui obéissent PAS.

...p*#@*n, je l'aime ce mec *PAN*

Ceci dit, la dernière strophe, à part trois vers qui changent (c'est subtil tu m'diras), est une répétition de la première, comme une certaine idée de la "routine" qui sied au personnage... m'fin bon, jay kiffay sa mère, c'est vraiment bon ma parole o3O

Eska en perd presque ses mots bouahahahaaaaa!

Ouais ce poème est une légende à lui tout seul *PAF*
En tout cas comme tu dis, Flamby il en a au moins généré une de légende *PAF again*

Et oui Coco, l'effet de boucle finalement nous rappelle que l'histoire est un éternel recommencement. Ellyon finalement a tenté de progressé mais finalement s'est rendu au même point, voire pire qu'avant. La monotonie à laquelle tu sembles faire allusion vient dans ce cas à point, le personnage y étant lui-même sujet . Ça lui colle à la peau X).


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Et on continue mais cette fois, sur un tout autre registre. Après une ou deux bières bien tassées, il m'a semblé pertinent d'ajouter au répertoire de Will une bonne chanson paillarde. Ben oui, vous pensez bien qu'avec des sauvages pareils et leur niveau de débauche, ce genre de comptine n'a pas du manquer d'émerger dans l'esprit fertile (et fermenté aussi) des ripailleurs esmerans .

Couchez les enfants, âmes sensibles s'abstenir et rendez-vous dans la taverne du village le plus proche. Je vous laisse d'ailleurs deviner dans lequel a du naître cette poésie... élevée en fût de chêne >D:


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Moi j'ai connu une renarde…

Moi j’ai connu une jeune renarde,
Qu’était bourrée de tâches de rousseurs,
L’était pas franchement très bavarde,
Mais elle faisait tourner les cœurs.

L’avait des tâches la jolie fleur,
L’en avait partout sur l’museau,
Elle avait même quelques rondeurs,
Mais réparties just’ là où il faut,
Fallait la voir quand elle s’penchait,
Servant la boisson devant nous,
Nous dévoilant son beau corset,
On aurait ben fouillé en d’ssous,

Moi j’ai connu une jeune renarde,
Qu’était bourrée de tâches de rousseurs,
L’était pas franchement très bavarde,
Mais elle faisait tourner les cœurs.

‘Payait pas d’mine ma p’tite femelle,
Quand elle nous portait la ripaille,
Mais bon dieu, moi, rien que pour elle,
J’aurais bien joué les p’tites canailles,
Rien qu’en regardant ses mamelles,
On aurait voulu boire son lait,
L’aurait rempli vingt écuelles,
Et rassasié cent nouveau-nés,

Moi j’ai connu une jeune renarde,
Qu’était bourrée de tâches de rousseurs,
L’était pas franchement très bavarde,
Mais elle faisait tourner les cœurs.

Beaucoup voulurent tenter leur chance,
Voir ce qu’il y avait sous l’jupon,
Mais ils n’eurent droit qu’à la violence,
Du coup d’genou dans les rognons,
Et puis un jour, n’y tenant plus,
J’ai crié ma flamme prestement,
J’ai mis les formes bien entendu,
Ainsi ai-je connu vot’ maman.

Moi j’ai connu une jeune renarde,
Qu’était bourrée de tâches de rousseurs,
L’était pas franchement très bavarde,
Mais elle a su gagner mon cœur.

Le poème sur Ellyon est juste PUISSANT o_o ! Il fait vraiment épopée, un coté homérique sur les bords, j'aime beaucoup. Le poème épique en plus c'est un genre super dur, tu gères \o/.

J'aime aussi la chanson paillarde, tu as très bien réussi à rendre justement cet aspect "populaire" dans le vocabulaire et les expression ^^

Je te remercie grandement Kaz, je suis vraiment touché! J'ignorais que le genre épique si fastidieux, personnellement la difficulté dans mon cas dépend plus du thème abordé et l'inspiration ambiante. C'est sans doute le plus long que j'ai jamais fait mais aussi une de mes plus grandes satisfactions.

Oui le champs paillard j'ai passé un agréable moment à le faire, surtout en voulant imiter l'accent "rural". Heureux que le côté "populaire" transparaisse à tes yeux.

Je vais enchaîner avec deux poèmes supplémentaires du répertoire de Will. Le premier est dédié à sa belle. Le second, il le fredonne durant ses périples pour se redonner du coeur X).


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Pour Rose

Je me lève silencieusement dans l’aube si douce
Le vent me fait frissonner comme l’herbe qui pousse
Je cherche alors une chaleur et un réconfort proche
Aperçois ton corps étendu et discrètement me rapproche
Je me perds dans ta chevelure aux couleurs de l’aurore
Explore lentement du regard ton être qui dort encore
Tes yeux s’ouvrent et scintillent dans la lueur du matin
Une rose s’éveille alors et illumine mon jardin

Si par malheur tes proches subissent quelque escarmouche
De douce compagne, tu deviens guerrière farouche
Poursuis sans relâche les responsables de cette offense
N’obéis qu’à une seule loi, celle dictée par la vengeance
Aucun obstacle ne saurait te faire fléchir
Peut importe les sacrifices, seul t’importe de réussir
Tu brises les lames jusqu’à acculer tes adversaires
Ta colère s’abat alors comme le mal sur cette terre

Ces mots sont pour toi, ma rose, ma mie
Celle qui me soutient, celle que je chéris
Je n’étais qu’un mélomane solitaire et voyageur
Tes yeux d’émeraude ont su hypnotiser mon cœur
Tu enflammes chaque jour ma vie tout en me protégeant
Quand je tempère tes ardeurs par ma musique, ma voix, mes chants
Et même si notre symbiose devait un jour être brisée
Mon cœur et mon âme te sont dévoués à jamais


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La Balade du Troubadour

Je marche toujours en chantant
Solitaire, certes, mais jamais mécontent
Je m’envole au rythme de mes chansons
Avec le vent pour fidèle compagnon

J’ai laissé au loin derrière
Ma belle aux cheveux de soie claire
Car même si nous étions heureux à deux
La liberté, je l’avoue, m’inspirait mieux

Je déambule de colline en colline
Et guéri les pleurs de par mes comptines
J’adoucis les mœurs les plus belliqueuses
Et soigne les cœurs blessés des amoureuses

Je marche toujours en chantant
Main sur la lyre, cheveux dans le vent
Nul n’entamera jamais ma conviction
De soigner les maux du monde, par la force de mes chansons

Le poème de Will pour Rose est juste trop mignon, j'adore XD ! Je ne suis généralement pas super fan des poèmes d'amour, mais j'adore celui là ^^ Quand à la balade du troubadour, elle est très sympa aussi, j'aime bien comment le sujet de la liberté de l'aède voyageur est mené... Cela me donne envie de voyager */SBAF

En tout cas, super poèmes comme toujours, ils sont justes puissants !

Merci de tout coeur Kaz'! J'avoue que les romance n'a jamais été mon fort. Le poème sur Rose a été assez difficile, car ne connaissant pas des masses le perso, je ne savais comment le décrire, surtout avec le regard de Will c'est à dire, dévoiler son charme, alors que pour moi Rose c'est le garçon manqué de base XDDDD!

Et bien si effectivement l'envie de te voyager te prend en lisant cette ode à la liberté, j'en suis plus que ravi: cela prouve que j'ai atteint mon but!

Merci encore. Et j'en profite par la même pour présenter ce qui est pour l'instant le dernier poème du répertoire de Will. Mais je ne peux réellement vous dévoiler à qui il est dédié celui-là, pour garder une certaine surprise X).


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La Gorgone Démoniaque

Au fin fond des ruines mystiques,
Cachée dans un temple au milieu des arbres,
Vit la gorgone maléfique,
Au regard pétrifiant comme le marbre.

Malheur au pauvre voyageur imprudent,
Qui ose s’aventurer dans ce sanctuaire,
La seule vue du monstre aux cheveux de serpents,
Le figera à tout jamais comme la pierre.

Mais le mauvais sort frappe toujours sans prévenir,
Plaçant la dame de mort sur le chemin du poète,
Qui, la voyant de dos, s’apprêtant alors à s’enfuir,
Est trahi par la brindille et traqué par la bête.

Contraint de se défendre en fermant les paupières,
Manquant de les ouvrir à chaque griffure infligée,
L’aède fait ses plus vifs adieux à la lumière,
Et se crève ainsi les yeux pour ne plus être inquiété.

Privé de son regard mais également de sa peur,
Faisant vibrer les cordes de sa lyre enchantée,
Le harpiste met donc fin à des années de terreur,
Saisit le cou de la folle et le tranche sans tarder.

*a l'impression de l'avoir lu une fois quelque part °w°"" sort*

Ton poème est tout bonnement épique, j'ai l'impression de voir une légende owô Agréable à lire avec les évènements entre l'aède et la créature qui s'enchaînent (j'ai eu mal d'ailleurs quand j'ai lu que le poète crève ses yeux >___<)

Merci Vano ^^. Héhé, c'est presque une légende... mais chaque légende a une part de vérité ! Oui j'avoue faut avoir de sacrées tripes pour s'infliger ça. Tu dois devenir fou c'est pas possible! Mais comme je dis toujours: il faut savoir se couper un membre pour sauver sa tête!
*PAN*

Alala tout ces beaux poèmes, y'a pas à dire t'es doué pour les récits épiques ^^

Ceux sur Rose et sur la liberté sont super sympa, et je compatis ça a du être un sacré challenge de faire l'éloge de la renarde alors qu'elle tient plus du pitbull que de la douce compagne xD La dernière strophe m'a laissé comme un pincement au coeur quand même TwT

La Gorgone Démoniaque est parmi mes préférés, c'est super bien raconté et ça décrit très bien le dilemme du perso concerné. Et pour ceux qui se posent la question : en effet il ne l'a pas très bien vécu les premiers temps ^w^'

Merci encore pour ces beaux écrits que je placerai assurément dans la BD à un moment ou à un autre !

Moi la chanson pour Rose apparaitra dans mon manga, c'est prévu et obligé o/

évidement que les autres sont beaux/epic ! mais tu le sais déjà ça ! j'espère que t'auras des idées pour d'autres !

À Vano: merci ma p'tite Vanette \o! Content de t'avoir fait passer un bon moment avec ce récit (j'avoue à sa place je serai devenu fou)!

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Au flan: merci frangine, en même temps j'allais pas bâcler tes commandes XD!

XDDDD c'est exactement ça! Nyoooooh! TwT

Ah bah tu m'étonnes, il a pas du sauter de joie après ça, c'est clair XD!

Mais de rien, j'ai hâte de les voir apparaître ^^.

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À Eska: sérieux? Woah merci, ça me flatte. J'ai hâte de voir pareil! \o

Hahahaaa, je crois que vous me l'avez bien fait comprendre oui, pas de souci, mais ça fait toujours plaisir à entendre . Il m'en reste encore un je crois (à moins que vous n'ayez sournoisement planifié d'allonger le répertoire ). Je n'ai pas encore toutes les infos dessus mais dès que je suis inspiré je le boucle ^^.

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À tous, merci encore! Je vous n'aime! \o

Punaise. Tonton Compote, tes trois derniers poèmes sont juste magnifique. J'adore celui pour Rose, l'idée de mélanger son nom avec la rose, la fleur, j'ai trouvé ça super bien trouvé, et puis c'est trop mignoooon X3 J'adore ce couple, sont trop choux owo Celui sur la liberté je l'ai bien aimé aussi !! >w<

J'ai beaucoup aimé celui de la Gorgone, je l'ai trouvé super bien fait, mais certes un peu flippant quand même ._.
J'adore en tout cas, j'en veux d'autres !! >w<