La Planète des Singes - L'affrontement

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Résumé Allociné : Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s'est répandu dix ans plus tôt.

Pourquoi le film « La Planète des Singes : L'Affrontement » est-il une déception à mes yeux ?

Tout d'abord, parce qu'il n'ose rien. Alors que « Les Origines » se permettaient quelque chose de nouveau et de différent par rapport à l’œuvre originale, sa suite n'est qu'un simple prolongement parmi tant d'autres, sans surprises. Pire encore, on a même le droit à une scène similaire à son prédécesseur lorsque le singe César colle sa tête sur celle de son nouvel ami humain (dont le nom m'échappe tellement sa présence tout au long du film est oubliable) à la fin du nouvel opus !

Et parlons-en de César (non pas du général romain, mais du singe!) : alors que dans le premier opus, sa volonté de ne pas tuer des humains étaient... compréhensible (ou tout du moins, acceptable), dans la mesure où il avait été élevé par l'un d'eux et où il se cherchait un sens à sa vie, dans l'Affrontement, César a eu quelques années pour réfléchir à tout ça. Il est plus intelligent que ses congénères grâce aux gènes hérités de sa mère, et il pourrait en tirer profit quant à sa vision de l’Être Humain... Mais non ! Il semble toujours aussi con au point de toujours leur donner une chance, malgré les multiples trahisons de ces derniers... Je sais bien que c'est pour montrer qu'il est « gentil » comparé à d'autres singes comme Koba, mais merde ! A ce niveau là, je n'appelle pas ça de la gentillesse, mais de la connerie !

J'avais plus de la compassion pour Koba, qui a passé une grande partie de sa vie dans une cage, à être charcuté par des humains « au nom de la Science ».

Mais bien sûr, notre gentiiiiiil César préfère passer outre ! Il préfère ne pas voir la majorité de connards pour laisser sa chance à une poignée de « gentils » (plus ignorants que gentils, si vous voulez mon avis d'ailleurs...)... Un bel exemple de démocratie inversée, vous ne trouvez pas ?

Mais, je diverge.

Il y a quand même quelques petites choses à sauver dans ce film. La première scène où les singes sont seuls entre eux et parlent en langage des signes était assez osé, il faut le reconnaître, et bienvenu. Ils n'ont pas cédés à la facilité de les faire tous parler anglais d'un seul coup.

[Attention, paragraphe Spoiler !]

Le fait de voir Koba mettre les humains en cage aurait pu être en soi une bonne idée, mais à titre personnel, je n'ai vu là qu'une forme de « fan service » destinés aux puristes des premiers films. Dans les premiers films, pour celles et ceux qui n'en auraient vu aucun (vous vous y mettez quand ? ^^), voici un rapide résumé : Taylor est un astronaute envoyé depuis la Terre vers une planète lointaine.  Il y découvre un monde où les singes se comportent comme des hommes et où les hommes se comportent comme des singes. Au cours de ses aventures, il découvrira en réalité qu'il ne se trouve pas sur une nouvelle planète, mais sur la Terre, dans le futur.
Au cours des films suivants, on découvrira l'origine de cette action : tout a commencé le jour où un singe plus intelligent que les autres, nommé César, a osé se rebeller contre les humains qui s'en servaient comme animal de compagnie, en disant « non ». Ce résumé est incomplet bien sûr, mais ceci avait pour but de vous faire comprendre certaines références du film Les Origines. En espérant ne pas vous avoir perdu en route...

[Fin Spoiler !]

Alors que la fin du film d'origine est grandiose (comme le livre dont il s'est inspiré), cette nouvelle saga est victime d'un problème dès son origine (jeu de mots pourri atteint ! ^^). En effet, si on ne connaît rien de la planète des singes, avant de voir « Les Origines », le déroulement de ses événements peuvent paraître étranges aux spectateurs. Mais, là où le premier était malgré tout un bon film, dans la mesure où il pouvait se suffire à lui-même, « L'Affrontement » échoue à ce niveau.  Surtout quand on sait qu'il se termine sur une fin similaire à celle de Star Wars Episode II (si vous avez vu les deux films, vous savez ce que je veux dire). Mais là où ça marche avec SWII, ça ne marche pas ici.

Enfin bref, voici donc mon "coup de gueule ciné" de la semaine. Pour finir sur une note plus positive, je vous dirai que tout ça me conforte dans l'idée de mettre mes avis sous forme de mini-vidéos. Plusieurs films sont déjà dans ma ligne de mire (en bien ou en mal d'ailleurs), et je ne sais pas encore par lequel commencer. Cela dépendra de mon inspiration du moment, mais je tâcherai d'en réaliser une prochainement !

A bientôt !
Votre Serviteur,
P.