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 [Nouvelle] Le Prisonnier

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Kazhnuz
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Kazhnuz


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MessageSujet: [Nouvelle] Le Prisonnier   [Nouvelle] Le Prisonnier Icon_minitimeDim 14 Juil - 18:04

Encore une nouvelle, cette fois inspirée un peu des creepypasta. Les thèmes abordés dans cette situations sont ceux du danger et de la sécurité. Ou est le danger, ou est la sécurité ? Est-ce que se mettre à l'abris de tout vaut le coup ? L'idée est également de présenter le concept de paranoïa, même si je ne suis pas certain que cela soit bien réalisé.




« Laissez-moi partir ! » hurlais-je contre la porte désespérément close. « Je peux appeler la police ! J'ai mon téléphone ! Ça ne sert à rien, je ne peux rien vous rapporter ! »

Le Prisonnier

Aucune réponse. Je donne un coup de pied dans la porte à cause de la colère. Toujours pas de réponse et maintenant j'ai mal. Je m'assois par terre, partagé entre la fureur et la terreur. Que se passe-t-il, qu'est ce que je peux bien foutre ici ? J'essayai de rassembler mes souvenirs. Je m'étais endormi comme d'habitude, seul à mon appartement. Puis plus rien. Et puis, je m'étais réveillé dans cette salle étrange, au planché terne et abimé, et aux étagères pleines à craquer d'objets en tout genre et aux murs sales et délaissés. Cela ne m'aidait pas beaucoup à comprendre ce qui se passait. La salle sentait le moisi et l'abandon, et la poussière me faisait tousser. Personne n'y était sans doute entré depuis un moment... Si l'on exceptais la personne qui m'y avait amené pendant mon sommeil. Parce que j'étais certain de ne jamais être entré ici. L'endroit ne me disait rien, et je me serais sûrement souvenu d'un lieu aussi bizarre. Et je ne voyais toujours pas ce que je fichais ici. Et j'avais peur de ne jamais pouvoir quitter cet endroit.

« LAISSEZ-MOI SORTIR !! » hurlais-je à pleins poumon, « Je, je ferais ce que vous voulez ! Il y a bien une raison pourquoi je suis ici, hein ? On n'enlève pas les gens comme cela, pour rire. Ce serait une attitude hautement illogique. Et vous n'êtes sûrement pas un tueur en série. En effet, vous auriez pu me tuer bien plus tôt... A moins que vous vouliez vous amuser avant... »

Je sentais ma peur grimper au fur et à mesure de ce que je disais. Et si c'était bien cela ? Et si j'avais juste été une victime capturée au hasard par un sadique pervers qui ne cherchait qu'une victime à torturer, violer ou tuer – voir les trois à la fois ? Je me mis à marcher en rond, mes mains agrippant mon propre tee-shirt. m&#%e, m&#%e, m&#%e ! Qu'allait-il m'arriver ? Je n'arrivais même pas à réunir mon esprit pour essayer de comprendre ce qui se passait. J’accélérai le pas, de plus en plus stressé. Peut-être que le tueur allait entrer à l'instant. Peut-être que je vivais mes dernières secondes. Je ne veux pas mourir. Du moins, ni maintenant, ni comme ça. Une mort rapide et non douloureuse dans environ une soixantaine d'année ça m'arrangerait. Avoir le temps de réaliser quelque chose, d'avoir enfin servi, au lieu de subir une mort inutile, enfermé dans cette salle. Tout seul.

« Ah ! » résonna une voix. « Je crois que tu commence à comprendre ou est le problème. C'est moyen, disons que c'est ni la meilleur réaction, ni la pire. Je te met 11/20, peut mieux faire. »

Je me retournai. Qui a dit ça ? Et depuis quand c'était possible de lire dans les pensées ? Malgré la situation et ma frousse, je ne put m'empêcher de penser à toute les fois ou je m'étais dit qu'heureusement que la télépathie n'existait pas. Non, c'était impossible, elle n'existait pas, si elle existait, ce serait trop gênant... Ce type avait sûrement dit ça juste pour me troubler, ou en regardant mes expressions faciale. Il devait y avoir des caméras de surveillance, des hauts parleurs, et le type jouait à me déstabiliser. C'était donc bien un sadique pervers. Je m'assis sur le sol. Je devais rester concentré, rester concentré...

« Tu refroidis pour le premier, mais tu es brulant pour le deuxième ! »

Non, non, non, non, non... C'était impossible, impossible, la télépathie n'existait pas, je le sais, c'est absurde qu'elle existe, elle ne peut pas exister, le surnaturel n'existe pas, tout est rationnel...

« Je ne saurais pas dire si tu es amusant ou tu es chiant. Amusant parce que tu joue au rationnel et tout, mais plutot qu'être certain de tes explications rationnelle, tu panique au moindre truc qui pourrait paraître irrationnel, sans même trouver l'explication la plus plausible. Chiant parce que tu es borné. »

Mon cœur bat de plus en plus. Cette fois, il ne pouvait qu'avoir lu dans mes pensées, j'en était certains, c'était impossible de faire de la psychologie aussi bien.

« Mais ça je le savais déjà, que tu étais borné... Sinon : Bonne réponse, mais par le mauvais moyen. 8/20 »

Par le mauvais moyen ? Mon explication se tenait pourtant... Non ! Je ne doit pas l'écouter. Je repris ma marche, essayant à tout prit de chasser de mon esprit ce télépathe. Il ne devait pas rester dans mon psyché, si cela continuait, je deviendrais fou. Et surtout, mon esprit ne devait pas rester une porte ouverte comme cela. Ouvrir son esprit, son « ame », comme le disent certains, c'était la porte ouverte à toute les faiblesses. N'importe qui pouvait alors briser simplement la poutre branlante. Et nous détruire, partir en nous laissant à l'état de ruine. Je n'avais pas passez des années à batir un bunker pour qu'un clown psychique pervers et sadique viennent foutre le souk dans mes pensées. Je devais respirer. Il ne s'était pas manifesté face à ce que je disais. C'était un bon point. Peut-être que quand je reprend mes esprits et que je pense de manière claire et rationnelle, il ne peut pas apparaître. D'ailleurs, peut-être n'a-t-il jamais existé, et que c'est juste le stress qui me fait halluciner additivement. Bon, toute les hallucinations auditives que j'avais eut dans le passée avaient plus eut l'air de grognement, de murmures susurrés à mon oreille, pas d'une voix chiante de personnage de dessin animé... Je me sentais reprendre confiance à moi, j'en avait presque oublié que j'étais enfermé sans pour l'instant espoir de sortit.

« Peut-être que quand je reprend mes esprits et que je pense de manière claire et rationnelle, il ne peut pas apparaître. » m'imita alors la voix, d'une manière particulièrement aiguë et nasillarde.

Mais quand cela allait-il s'arrêter ! En tout cas, maintenant, là, c'était sûr... Mais non, j'étais con ! Je ricanai dans mon coin, me sentant stupide. Il y avait une explication à tout cela. Une explication logique. Déjà, j'était fatigué. Hors, je sais que quand je suis fatigué, j'ai tendance à penser à voix haute, parfois sans m'en rendre compte. Ensuite, peut-être qu'hier j'avais un peu bu, ou une connerie du genre, et que j'avais décidé de faire un somme dans cette salle, et que j'avais tout oublié ! Et cette voix, c'était juste un gamin qui m'entendait, et qui tentait de me faire flipper. Mais j'étais un esprit cartésien. Les fantômes et autre connerie du genre, on pouvait pas m'avoir avec cela.

« Je crois que cette explication est encore plus tiré par les cheveux que ta situation... Et quand tu flippais quelques secondes auparavant parce que tu pensais qu'on lisait dans tes pensées, c'est un peu pitoyable de te qualifier d'esprit cartésien... »

Haha gamin, tu ne me prend pas au piège ! Mon explication tiens la route, quoi que tu en dises, tu vas donc tranquillement me laisser sortir de cette salle ! Je me dirigeais après ces mots vers la porte. Je me levai avec difficulté, ayant très sûrement passé la nuit sur ce plancher, mon dos et mes articulations me faisaient mal comme à chaque fois que je passait une nuit sur une surface trop solide. En tout cas, douleur ou pas, une chose était sûre. Je n'allais pas rester dans cette endroit lugubre. Et surtout pas dans ce froid, dans ce froid qui me glaçait jusqu'au sang. L'endroit ne devait sûrement pas être chauffé. Je me dirigeai donc vers la sortit d'un pas rapide, n'ayant pas envie de m'attarder une seconde de plus. La porte de sortie était une grande porte en bois sombre, imposante et presque effrayante tellement je me sentait tout petit par rapport à elle. Mais ce qui me perturba le plus était l'inscription gravée dessus. Inscription qui n'y était pas auparavant :

Tu ne vas quand même pas me quitter ?

Je ne l'avais surement pas remarqué la première fois. C'était la seule explication logique. Bon, je devais trouver un moyen d'enfoncer la porte. Sans grande conviction, j'eut le réflexe de quand même vérifier si la porte était ouverte.
Elle l'était.
Je me sentit méfiant. Il y avait quelque chose qui clochait. Le texte pouvait bien avoir été écrit par mon « ravisseur ». Peut-être était-ce un piège qui m'attendais de l'autre coté. Ici, au moins, je savais ce qu'il y avait. C'était bizarre, mais j'étais en terre connue. Par contre, derrière... Peut-être que la personne qui m'avait enfermé s'y trouvait ? Peut-être qu'il allait m'attaquer ? Et qu'est-ce qu'il y avait derrière ? Un début d'escalier en colimaçon. Ma curiosité était encore plus attisé, et finalement arriva le moment ou j'ouvris en grand la porte et sortit de la salle. En descendant l'escalier en colimaçon, dont la traversé me sembla longue de plusieurs heures, je réfléchissait... J'était visiblement enfermé par une sorte de type bizarre qui jouait au télépathe et qui avait le goût des mauvaises histoires d'horreur. Je me demandait s'il allait faire un truc genre sortir des infos que personne ne sait sur moi... Les murs étaient des murs de pierres fissurées, qui semblait proche de l'effondrement. Après une longue descente, j'atteint la fin de l'escalier, pour arriver dans une nouvelle salle. Cette fois ci, elle était entièrement blanche, immaculée. La saleté avait laissé place à une propreté des plus surprenante. Okay, donc avait j'étais dans le vieux grenier tout sale d'une maison tenue par un maniaque de la propreté ? Mais au final, je compris ce qui me dérangeait. Ce n'était pas la propreté. Cette salle était vide. Il n'y avait aucun objet, aucun meuble. Que du blanc. Au plafond, au mur, et au sol. Et sur la porte à l'autre bout.

« Bien, tu es arrivé au niveau 2 ! Il est maintenant tant que l'on se rencontre, n'est-ce pas ? »

Je vis la porte à l'autre bout s'ouvrir, mais sans vraiment pouvoir distinguer ce qu'il y avait comme salle – ou comme extérieur – derrière, et je vis entrer une personne habillée toute en noir, ne laissant rien voir d'elle-même. Cela me semblait trop cliché pour être une mise en scène. Il devait venir de l'extérieur, parce que la température avait chuté de quelque degré lorsqu'il était entré. Mais que me voulait-il, bon sang !

« Te faire comprendre deux-trois trucs. » chantonna l'être encapuchonné. « Déjà, si tu pouvais comprendre ou tu es, cela m'amuserait beaucoup ! »

Comment ça, me faire comprendre deux-trois trucs ? J'essayais de cacher le mieux possible ma frousse. Parce que même si la situation me semblait cliché au possible, le simple fait d'être dans cette situation cliché, et de courir un risque qui me semblait imminent

« Le risque que tu as, ce n'est pas le risque du type de celui qui va se faire poignarder, ne t'inquiète pas... Non, le risque que tu as, c'est celui de l'homme assiéger, mais qui refuse de l'admettre. Tu es dans la dernière forteresse que tu possède. Ton dernier bastion. Celui ou personne ne peut t'atteindre – à part moi. Tu es dans l'oeuf cosmique, la dernière forteresse d'une imagination. La source de tout ton monde, la source de tout ton être. Ta conscience. C'est la seule terre ou tu peux-être en sécurité. Pourquoi ? Parce que c'est la seule qui t'appartient ! On n'est jamais mieux que chez soi, home sweet home, comme le disent les expressions, non ? »

Je restai un moment interdit. C'était quoi, ce délire ?

« Si tu vois tout cela sous ces formes « physiques », c'est tout simplement le travail de ton imagination. Toute l'existence d'un scénario, tout ce que tu y vois, c'est ton imagination qui interprête ta vie psychique. Après, qu'est ce qui t'arrive vraiment... Si tu es ici, c'est peut-être qu'être ailleurs était dangereux ? On vit souvent dans notre tête, c'est normal. Pour les gens comme nous – parce que oui, je suis toi, du moins un personnage que tu as inventé – c'est l'endroit ou on se sent le mieux. Sans tout ces stupides humains. Alors oui, tu es comme eux, mais seulement, est ce que eux le pense ? Est-ce que tu es sûr que même tes soi-disant « amis » ne te déteste pas en secret ? Parce que faut que tu te rende compte qu'il y a quand même pleins de différence, non ? Ce n'est pas de ta faute, ne t'inquiète pas, c'est juste que tu as du mal à atteindre leur niveau... Mais regarde tout ce que tu fais ! »

Je regardais. Ce pouvoir de création de monde. L'imagination était mon arme, ma retraite. Je comprenais tout. Pourquoi il lisait dans mes pensées et tout. J'étais seulement en train d'imaginer un nouveau monde ou je pourrais me retirer. J'étais dans cet œuf cosmique, qui venait d'être réalisé par mon imagination. La retraite de l'artiste. Son atelier ultime, qui est sa propre création. Et derière cette porte, qu'était-ce ? Ce monde ? Celui d'où je venais ?

« C'est la porte de l'enfer. Tu y retrouveras les autres, comme pourrait-on dire si on mélangeais Huis Clos et La Divine Comédie... Cela ne donne pas envie, hein, les autres, la foule... Mais ils sont encore là. D'ailleurs, je suis eux... Leur regard, leur esprit... Je suis le gardien de l'enfer, le regard des autres. Je suis Minos, Juge de l'Enfer. Tu es éternellement soumis à mon regard, mortel. »

Minos avait fini cette phrase, en me susurrant les derniers mots à l’oreille. J'eus un frisson. Derrière cette capuche, qui ne me montrait rien de celui me regardait, une certitude était en effet présente. Il me regardait. Et me jugeait sûrement. Il jugeait ces bégaiement que je pouvais avoir, il jugeais mes maladresses... Il me pensait sûrement être un menteur à chaque fois que je disais des trucs paradoxaux. Il se souvenait sûrement de chaque connerie que j'avais faite, et m'en voulait peut-être pour cela. Ou alors il ne prenait même pas la peine de me détester, j'étais trop ridicule et pathétique pour cela... M'appréciait-il ? Je ne pouvais le savoir... Je m'étais trompé dans son rôle initial. Il ne me retenait pas captif. Il était venu troublé ma retraite. Tout ces doutes quand j'entendais plus personne parler après que moi j'ai parlé. Toute cette honte quand je n'étais pas capable de me souvenir de ce que je disais. Toutes mes conneries. Tous les instants ou j'avais été ridicule ou ridiculisé. Les humiliations que j'eut subit de mes erreurs ou de jeux de bourreaux...
La porte. Je pouvais prendre la porte. Oui, je pouvais le fuir, je pouvais partir.

« Je ne peux en effet pas te retenir... Mais n'oublie pas... Je viens du regard des autres, qui sont derrières cette porte. »

Tant pis, au moins je devais essayer. Je me dirigea vers cette porte de sorti en courant, au cas ou il me tendait un piège. Mais il ne fit rien. En quelque pas, j'étais devant la porte, qui était tout simple, comme une porte de cuisine. Avec un post-it dessus avec un mot.

Vous qui sortez, abandonnez toute espérance.

Par delà cette porte était la foule. Par delà cette porte était le regard constant des autres. Me devais-je de fuir dans le royaume de l'enfer si son gardien s'invitait chez moi ? J'avais presque la certitude que je ne pouvais pas le virer... Il était trop fort. Je me sentit mal, comme si ma respiration se coupait. Je pensais à la foule. Je les voyais, ces silhouettes informes, qui m'entouraient, qui formaient une véritable prisons. J'entendais des voix. Est-ce que ces gens se moquaient de moi ? Non, calme toi, calme toi, tout vas bien... J'étouffais, je me noyais, cet océan d'humain était impossible à traverser... Je les voyais, toutes ces personnes, qui était comme moi, mais qui étaient sûrement plus fortes et qui pouvaient me détruire sans problème si l'envie leur en prenait... Ne pas se faire remarquer, ne pas se faire remarquer. J'étais compressé, j'étais écrasé... Pourquoi est-ce que je me sens aussi pressé ?

« Il y a quelqu'un en danger, il semblerait. Quelqu'un à qui tu tiens, peut-être »
Je le sentais. Non, il ne faut pas qu'il arrive quoi que ce soit à cette personne, il faut que j'avance. Mais ils me bloquent la route...

« Mais cela va être trop tard... Regarde, tu peines à avancer... Etait-ce un cri que j'ai entendu ? Oui, on dirait bien, je crois qu'il ou elle est tombé. Ouille, cela devait faire mal, surtout que dans une telle foule, cela peut être fatale... Mais reste calme, tout vas bien ce passer... Tiens, un autre cri de douleur, quelqu'un à du marcher sur ton « être cher »... Je me demande si écrasé il vaudra toujours autant... Oh mon dieu, était-ce le bruit d'un os qui se brise ? Est ce que ce fut un bras ou une jambe ? D'autre bruit d'os brisés... Et d'autres bruits horribles. Cela doit être une mort atroce, de mourir piétiné, tu ne penses pas ? Mais pourquoi ne parles-tu ? Oh, je vois, tu es prostré, tu n'arrives plus à bouger, la scène t'horrifie... Mais ces mains que tu poses sur le sol, sens-tu dans quoi elles trempent désormais ? Dans le sang... Dans le sang de ta victime, que tu n'as pas sauvé... Alala, tu fais un bien piètre protecteur, tu ne penses pas ? Je pense que n'importe qui aurait été capable de sauver une personne d'un danger aussi faible... Aller, reste à terre... Ne regarde pas par là, par contre... Quelle spectacle horrible... Oh, quelle horreur. La mort n'est pas tout a fait cueillir cette pauvre ame... Que dit-elle ? Est-ce un « pourquoi », ou un « monstre » ? Alors, quel sera le dernier mot de ta première victime ? »

Je suis à nouveau devant la porte. Je soupire de soulagement, ce n'était que mon imagination. Je posait mes mains sur mon visage. J'avais pleuré ? Ce n'était en même temps pas très étonnant. J'étais à genoux, par terre, devant la porte. Je devais fuir. Je devais quitter ce cinglé qui me manipule. Je ne peux pas rester une seconde de plus. Il a perverti mon œuf cosmique. Ma seule cachette n'en est plus une, seule la vie de fugitif me reste, a présent. Je déglutis, toujours en lutte contre le froid qui s'insinuait en moi. Mais j'ouvris quand même la porte, pour me retrouver dans un chemin forestier, de nuit. Je soupirais de soulagement : Il était vide. La seule lumière que j'avais était celle de lanternes accrochées sur les arbres, qui me permettaient de pouvoir avancer. Je fis quelque metre, avant d'hésiter. Il faisait quand même sacrément noir. Et c'était bien ici le lieu de la foule. Ils pouvaient être partout. Mieux valait peut-être supporter Minos que d'avoir la vrai foule face à soit. Mais à peine eus-je fait un seul pas en arrière qu'un corbeau vint se poser sur une branche devant moi, me dévisageant de ses deux petits yeux brillants. Je continuai d'avancer, décidant de ne pas avoir peur d'un simple corbeau.
Mais je me figeai au moment où il se mit à me parler.

« Ta lâcheté me surprend. » commença-t-il avec un ton blasé et presque neutre dans sa voix. « Ton manque de confiance d'ailleurs aussi... Tu n'es même pas capable d'assumer quoi que se soit ? As-tu peur de faire l'hypothèse que les gens peuvent aussi t’apprécier ? Que tu es lié à eux ? Que tu n'es pas seul ? En quoi pourrait t’arranger ce solipsisme à deux balle, à part à aider ton petit bourreau domestique... »

Son regard était particulièrement pénétrant... Etait-ce un troisième round ? Etait-ce encore ce Minos qui venait se la ramener sous une apparence différente. Il m'avait d'abord fait peur. Puis s'était joué de mot. Et maintenant m'attaquait directement en m'engueulant. Et pourquoi étais-je lâche, en plus ? Oui, je ne fais pas l'hypothèse la plus agréable, monsieur le corbeau. Mais n'est-ce pas logique ? On va faire un petit calcul. Quand tu subis une douleur attendu, celle-ci est plus faible que quand elle est attendu. C'est la même chose pour les joies : Une bonne surprise c'est toujours mieux qu'un truc que tu attendais. Donc, si tu fais l'hypothèse la plus joyeuse : Si elle s'avère vrai, tu te prend un truc un tout petit peu agréable, et si elle est fausse, tu te mange un camion de déception. Si tu fais l'hypothèse pessimiste, tu peux amortir la douleur ou recevoir une joie plus grande ! Tu es donc gagnant dans les deux cas. Ce n'est même pas avoir du -1 ou +1 dans un cas et -2 ou +2 dans l'autre, non ! L'optimiste à -2 et +1, et le pessimsite -1 et +2 !

« Et tu te réfugie derrière un peu de mathématique... » soupira l'oiseau de geais. « Tu oublies peut être un truc. A chaque fois qu'il ne se passe rien – ce qui est le cas la plupars du temps, l'optimiste à +1 et le pessimiste -1. Et le pessimiste se mange son -1 pendant toute l'attente du mauvais truc, et l'optimiste sont +1 dans toute l'attente du bon truc. Je pense que c'est juste que tu as tellement peur d'être déçu que tu fais ta vierge effarouchée devant la possibilité qu'il y ait le moindre événement cool, juste parce qu'il y a des arbres qui font peur avant... Alala, ces gamins... Amusants, mais parfois désespérant. »

Je me retournai, légèrement en colère. Il se prenait pour qui, ce corbeau, pour me faire la morale ? Et se foutre de moi par la même occasion ? Enervé, je lui rétorquai que je ne voyais pas de quoi il parlait, et que j'avais mes raisons d'être comme j'étais, de ne pas prendre de risque. Il se mit à rire, avec un croassement qui m'irrita encore plus.

« Mais bien sûr, mon pauvre petit chou... » ironisa-t-il. « Tu as souffert, qu'elle est grande ta douleur ! Oh, mais attend un peu... N'est-ce pas celle que bien des adolescents comme toi rencontrent un jour ? Mais oui ! Ne crois-tu pas que tu en as fait assez ? Je ne dis pas que tu as rien subit, mais je diagnostique une certaine incapacité à tourner la page, et de quitter l'idiotie du solipsisme. La seule source de ton mal, c'est toi qui l'a fait rentrer, tu sais qui elle est, et pourquoi elle est là. Aller, pschit, ne retourne pas vers ce bâtiment. »

Je tapai du pied. Il commençait vraiment à me courir sur le haricot. En plus, ce qu'il disait me faisait mal. Je serrais les dents avant de lui répondre que je savais ce que je faisais, que je n'étais plus un enfant. Et puis qu'en plus je ne faisais pas vraiment chier les autres quand j'étais tranquillement dans ma tête, et que je gardais ce genre de truc pour moi et puis après c'était bon, basta et je pouvais rire et m'amuser. Je lui déclarai aussi qu'il n'était pas dans ma tête, et qu'un corbeau qui parlait était déjà assez bizarre comme ça.

« Si, je suis dans ta tête, tu n'as pas tout suivi, toi... » fit-il distraitement, ne relevant pas la remarque faite sur sa bizarrerie. « Enfin bon, tu ne comprend pas ou je veux en venir ? Tu te fais manipuler à fond par un être dans ta tête, tu avais en fait le moyen de sortir, de fuir. Tu avais même eut le courage d'affronter ta peur, sans doute dans un moment de lucidité. Mais là, bam, vas-y que je me retourne juste parce qu'il fait noir. Y'a pas de monstre, tu sais. Y'a pas le slenderman qui attend pour te faire des gouzi-gouzis ! »

Je tenta de déloger le corbeau d'une pierre mais celui-ci l'évita sans problème. Ecoute, le piaf, j'ai eut mes histoires, j'ai le droit de prendre un peu de repos et de ne plus penser à ce genre de chose, non ? Il me rétorqua que j'y pensais tout le temps, avant de me faire la remarque qu'il allait bien falloir réfléchir un peu. Je bougonnais. Je n'avais pas envie de m'arrêter, je préférais continuer en avant, puis voir au fur et à mesure de ce qui se passait. J'eus le droit encore au reproche d'être un gamin. Je ressentais une envie de piaf rôti à la broche...

« Écoute, tu as le choix » fit l'oiseau, ouvrant grand ses ailes tout en ignorant mes menaces. « Tu peux retourner là bas, ou avancer pour pénétrer plus profondément dans la forêt pour rejoindre le monde, pour essayer de voir ce qui ne va pas chez toi. »

Je me retournai et décidai de reprendre la route vers le bâtiment lugubre. C'était sans doute là-bas que je pourrais retourner en arrière pour que tout soit comme avant. J'entendis derrière moi que le piaf semblait presque paniquer. Tout me semblait logique à présent. Ce piaf avait juste envie de me faire avancer plus loin dans cette foret, et pour cela il m'avait provoqué en essayant de jouer sur une fierté qu'il s'imaginait en moi. Il voulait m'envoyer dans la foule. Et qui avait interet à ce que je sois dans la foule ? Minos, tout simplement. Il devait avoir un pouvoir réduit quand j'étais dans l'oeuf. D'ailleurs, c'était que au moment ou j'étais en train de sortir qu'il a put me faire subir une hallucination. J'entrai dans le bâtiment, traversant la salle vide – ou le bourreau n'étais plus.

Je reconstituait tout en marchant le plan de Minos. Il m'avait fait sortir de la salle principale de l'oeuf – le grenier, qui représentait le bazar que c'était dans mes idées, avec des trucs partout... La poussière, c'était peut être pour faire grenier abandonné, un genre d'endroit que j'avais toujours révé de visité – dans l'entrée pour commencer à avoir un pouvoir plus fort sur moi, dans le but de me faire fuir vers la foule. Dans cette entrée, il avait été jusqu'au traumatisme, pour que je le fuis en prenant mes jambes à mon coups. Ensuite, voyant que j'hésitait, il avait envoyé le corbeau... Mais avait utilisé la mauvaise technique. Je retournerais dans l'oeuf cosmique, à l'abri. Je continuerais de vivre ma vie comme je l'entend, essayant d'avoir le moins d'histoire possible. L'escalier en colimaçon ne fut pas long à remonter – à ma grande surprise – et je me retrouvai enfin dans la salle ou tout avant commencé.

Mais elle était vide. Surpris, je me mis à regarder dans tout les sens. Plus aucun meuble ni rien. Je regardais au plafond, ou était suspendu un grand chandelier magnifique, avec d'étranges flammes violettes, qui projetaient une lumière surnaturelle dans toute la salle.

Et il était là.

« Je t'attendais. »

Il n'y avait quelque chose que je n'avais compris ? Pourtant, tout tenait... J'essayais de fuir à nouveau, vers la porte. Elle était fermée. Je me retournai.
Il était juste devant moi.

« Alors, tu as compris, maintenant ? »

Je poussais un hurlement, tombant à la renverse. Que ce passait-il, que ce passait-il ? Est-ce que je m'étais trompé ? Est-ce qu'en fait le corbeau avait eut raison ? Mais pourtant, c'était tellement logique qu'il ait dit tout ça pour me renvoyer en arrière, c'était forcément un piège ! Il me provoquait pour que j'ai envie de continuer ma route...

« C'était bien ce qu'il faisait. Il voulait te renvoyer vers la foule. Moi, je ne voulais pas, donc j'avoue que j'ai été très content de ton choix. Même s'il m'a surpris. Je pensais que tu aurais compris que certains de ces conseils était « bons », dans sa vision des choses. Mais cela veut dire qu'au fond tu penses comme moi, ça me rassure ! Tu ne restes pas sous le danger... »

Le chandelier vacilla d'un coup. J'eus un frisson et je m'éloignait de l'ornement, qui risquait de tomber. Aussitôt que je n'étais plus en dessous, je le vis s'effondrer sur le sol, ce qui provoqua en moins un grand frisson, celui d'avoir commis une erreur. Je vis une porte à l'opposée de la porte aux gravures. Je m'y dirigea et sortit immédiatement dans la salle. Mais tout ce qui m'attendais était un précipice ou je sombrai. Le noir sembla tout absorber, je ne voyais plus rien. L'obscurité et le froid était partout, en moi, en mon esprit. J'avais du mal à penser, je ne me sentait même plus chuter dans cet abyme infini.

« Mais tu le provoque toi même ! Mais ne t'inquiètes pas, tu ne sera plus jamais seul, je serais là, avec toi, pour toujours ! Je te parlerais, te susurrerais, ne quitterais jamais ton esprit... Nous sommes réunis maintenant, tu ne peux plus partir de l'oeuf cosmique... Au plus profond de ton âme, au plus profond de ta personnalité, tu repose désormais... Maintenant, tu ne partiras-plus de toi même. Le corbeau, cet autre partie de ton inconscient, ce que quelques ineptes appelle ton « raisonnable » ne faisait qu'insulter ta rationalité. Tu pensais être kidnappé, mais tu es enfin chez toi... Et ne t'inquiètes, personne ne viendra plus te déranger, personne ne viendra troubler ta retraite...
Parce que pour pénétrer un œuf cosmique, il faut que tu donnes la clef à quelqu'un, ce que tu n'as jamais fait... Nous ne seront plus que nous deux, sans troubles fêtes... Je suis le seul autrui dont tu as besoin, mon très cher, et je suis là pour toi. Nous allons bien nous amuser, ensemble... »

Cette chute imperceptible, encore et toujours. J'ai l'impression qu'elle ne se finira jamais... Mais je sent brutalement un arrêt. Après être resté aussi longtemps à chuter, ne devrais-je pas être en  bouilli ? Il y a une corde, une lumière en haut. Et une silhouette.
Est-ce quelqu'un qui est entré par effraction, ou est-ce Minos qui me ramène avec lui pour la dernière fois ?




L'idée du corbeau comme personnage que l'on croit négatif mais qui est positif me viens de je ne sais plus quel poème .o." Faudra que je le retrouve, mais j'avais vu qu'il y avait sur ce poème deux interprétation possible du personnage du corbeau, c'est pour cela que j'ai donné à ce personnage une double interprétation.

L'oeuf cosmique est un concept qui me vient du Livre des Etoiles d'Eric l'Homme, que j'ai réinterprété à ma façon. ^^
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MessageSujet: Re: [Nouvelle] Le Prisonnier   [Nouvelle] Le Prisonnier Icon_minitimeJeu 18 Juil - 11:14

waouh! c'est... deep...

Bon alors, d'abord truc chiant et évident : y a pas mal de fautes d'orthographes et de lourdeurs au niveau de la syntaxe, mais ça se verra plus après relecture (si relecture il y a ^^ )

Sinon, détail cool, j'aime bien l'idée de commencer le texte et de mettre le titre après! Je sais pas trop si t'as vu ça ailleurs, mais m'en veux pas trop si je te pique l'idée XD

et maintenant commentaire utile : nan franchement c'est bien! ça me fait penser à tous ces films, livres, etc... d'horreur dans lesquels les angoisses des personnages sont représentées très matériellement (ex : Shinning, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], et plein d'autres). J'aime le concept d'oeuf cosmique pour représenter l'esprit du personnage principal, j'aime le personnage de Minos, et surtout, j'aime l'utilisation que tu fais du corbeau (qui ici, n'est ni un gros boulet comme chez La fontaine, ni un connard comme chez Edgar Poe).
De plus, je ne sais pas si c'est le genre de texte que tu écris à la va vite quand tu t'en sens l'envie, mais moi quand j'écris ce genre de texte, c'est comme ça que je les écris! et si c'est le cas pour ce texte, je le trouve quand même très structuré et très travaillé (à part l'orthographe).

Petit défaut à mon goût : ta fin ouverte n'est pas très compréhensible, et pas assez retentissante!

PS : le corbeau me fait penser à Kapoera Gaebora
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MessageSujet: Re: [Nouvelle] Le Prisonnier   [Nouvelle] Le Prisonnier Icon_minitimeLun 22 Juil - 0:37

Sycophante a écrit:
waouh! c'est... deep...

*Regarde ce qu'il est en train d'écrire en ce moment* I can go deeper *PAF* Plus sérieusement, je crois que le coté "deep" est dû au coté "monde basé sur la psychologie" de la nouvelle XD. D'ailleurs je me demande si c'est cela qui fait aussi qu'elle suscite largement moins d'intéret que ma nouvelle précédante XD Le changement d'ambiance et stuff. Et peut être le fait que celle-ci soit plus longue */meurt*

Sycophante a écrit:
Bon alors, d'abord truc chiant et évident : y a pas mal de fautes d'orthographes et de lourdeurs au niveau de la syntaxe, mais ça se verra plus après relecture (si relecture il y a ^^ )

Oui, ce détail c'est pas étonnant de ma part :PJe vais essayer de corriger cela, mais comme je l'ai dit plus tôt je suis en train d'écrire des trucs en ce moment, ce qui m'occupe pas mal, je verrais ça sans doute après avoir release ce que j'ai en stock

Sycophante a écrit:
Sinon, détail cool, j'aime bien l'idée de commencer le texte et de mettre le titre après! Je sais pas trop si t'as vu ça ailleurs, mais m'en veux pas trop si je te pique l'idée XD

Mais vas-y, n'hésite pas ^^ Je reprend cela des films et tout, on voit souvent ça XD Sauf que c'est plus "rapide" dans un roman. Et cela permet de faire une bonne entrée en matière dans le roman, permettant de combattre les problèmes qu'on peut avoir à faire un incipit (je sais que perso j'en ai pas mal XD). J'utilise assez souvent ce truc, d'ailleurs je le fait aussi dans le truc que j'écris, je crois XD

Sycophante a écrit:
et maintenant commentaire utile : nan franchement c'est bien! ça me fait penser à tous ces films, livres, etc... d'horreur dans lesquels les angoisses des personnages sont représentées très matériellement (ex : Shinning, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], et plein d'autres). J'aime le concept d'oeuf cosmique pour représenter l'esprit du personnage principal, j'aime le personnage de Minos, et surtout, j'aime l'utilisation que tu fais du corbeau (qui ici, n'est ni un gros boulet comme chez La fontaine, ni un connard comme chez Edgar Poe).
De plus, je ne sais pas si c'est le genre de texte que tu écris à la va vite quand tu t'en sens l'envie, mais moi quand j'écris ce genre de texte, c'est comme ça que je les écris! et si c'est le cas pour ce texte, je le trouve quand même très structuré et très travaillé (à part l'orthographe).

En fait, pour l'histoire de l'oeuf cosmique, cette nouvelle reprend des concepts de mon multivers), le même de ma fiction Dreieacht et de pas mal de mes autres fictions en fait XD Et l'oeuf cosmique en fait partie, sachant qu'on sait pas trop si c'est un "monde à part", ou une simple émanation totalement "dans la tête". L'idée c'est qu'on soit un peu dans le flou de ce coté là, notamment pour que cela fasse que ce monde puisse être un vrai danger. Pour le personnage de Minos et du Corbeau, j'avais surtout pour but de faire deux flux, un qui va vers l'extérieur et un autre qui va vers l'intérieur, notamment avec l'idée qui m'est venue très vite : Le personnage va à l'encontre des deux flux : un étant le repli sur soi et l'autre l'ouverture vers les autres. Il a fuit Minos et n'a pas continué comme le souhaitait le corbeau.

Et ui, j'ai écris ça d'une traite, tout en m'inspirant d'un autre texte que j'avais déjà écris ^^

Sycophante a écrit:
Petit défaut à mon goût : ta fin ouverte n'est pas très compréhensible, et pas assez retentissante!

Je pense la même chose, et j'hésite quand à la solution, entre la supprimé pour en faire une fin non-ouverte et "définitive", ou juste modifier "l'ouverture"

Citation :
PS : le corbeau me fait penser à Kapoera Gaebora
Disons que les deux symbolises une certaine sagesse ^^
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MessageSujet: Re: [Nouvelle] Le Prisonnier   [Nouvelle] Le Prisonnier Icon_minitimeLun 22 Juil - 0:55

Juste pour reprendre ce que tu as dit sur la fin ouverte je pense que tu devrais la garder, mais la rendre moins explicite.

J'explique avec l'exemple parfait de fin ouverte ratée : Inception
(si tu ne l'as pas vu, voilà :

en gros si la toupie tombe le mec est dans la réalité, et si elle ne tombe pas, il est seulement en train de rêver qu'il a retrouvé sa femme et ses enfants et là, on ne sait pas si elle s'arrête ou non)
Mis à part le fait que si la toupie a commencé à tourner pas droit, elle va forcément tomber à un moment ou à un autre et donc que cette fin est complétement bidon ; le côté trop explicite de la fin, genre "ha ha! vous saurez pas c'est quoi la suite" est méga-relou!

Et là c'est un peu le même genre de truc avec ta fin posée en interrogation directe :
Kazhnuz a écrit:
Est-ce quelqu'un qui est entré par effraction, ou est-ce Minos qui me ramène avec lui pour la dernière fois ?
tu devrais essayer de couper dans le récit comme s'il devait continuait : ça pourrait être le personnage qui voit quelqu'un et que s'exclame "Vous ?!" et PATATRA, ça s'arrête! m'enfin ce n'est qu'un exemple!
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